Le président de la République a improvisé dans les rues de Pérols (Hérault) une déambulation au milieu des habitants, après un premier accueil hostile dans le nord du département.
Lors d’un déplacement improvisé ce jeudi dans les rues de Pérols (Hérault), après une première visite mouvementée à la mi-journée à Ganges, le président de la République a du faire face à des Français qui n’étaient pas acquis à sa cause. Emmanuel Macron a ainsi assuré à une passante qu’il ne comptait pas démissionner.
Alors que cette dernière clamait « Macron, démission », le chef de l’État lui a répondu qu’une telle possibilité n’interviendrait « pas avant 2027 », à savoir la date du prochain scrutin présidentiel.
« Je ne vais pas démissionner, je vous rassure. Je vous rassure ça n’arrivera pas. Il faudra attendre 2027. Mais c’est pas grave », a-t-il déclaré.
Des déplacements mouvementés
Avant de préciser qu’il « était pour la démocratie, c’est pour ça que je suis allé aux élections moi. Vous pouvez décider d’y aller aussi si ça ne vous plaît pas ».
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Le chef de l’État fait face depuis plusieurs jours à une très forte contestation pendant ses déplacements. La veille, en Alsace, il avait été copieusement hué par des personnes en opposition à sa réforme des retraites.
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