La France « consternée » par les propos de l’ambassadeur de Chine sur la Crimée

Paris a exprimé, samedi soir, sa « consternation » après que l’ambassadeur de Chine en France a nié la souveraineté des pays issus de l’Union soviétique et a questionné l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine. Par ailleurs, l’ancien président et Premier ministre russe Dmitri Medvedev a menacé le G7 de mettre fin à l’accord céréalier. Suivez en direct les derniers développements de la journée. 

15 h 42 : Moscou « ne pardonnera pas » à Washington le refus de visas aux journalistes russes accompagnant Lavrov à l’ONU

Moscou « ne pardonnera pas » aux États-Unis leur refus de délivrer des visas aux journalistes russes accompagnant le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, lundi et mardi à l’ONU, a affirmé, dimanche 23 avril, le ministre avant son départ vers New York.

« Nous n’oublierons pas, nous ne pardonnerons pas », a mis en garde Sergueï Lavrov face à la presse, dénonçant une décision « stupide » et « lâche » de Washington. 

  • 15 h 34 : la France promet des bateaux, des autobus et des rails à l’Ukraine 

Le gouvernement français a promis de fournir des bateaux, des autobus et des rails de chemin de fer à l’Ukraine, dont les infrastructures de transport ont été gravement endommagées par l’invasion russe. 

Le ministre délégué aux Transports, Clément Beaune, qui a conclu dimanche une visite de quatre jours en Ukraine, a appelé les entreprises françaises, « dès maintenant », à « être au rendez-vous, notamment dans le secteur des transports ». 

  • 14 h 17 : Medvedev menace le G7 de mettre fin à l’accord céréalier 

L’ancien président et Premier ministre russe Dmitri Medvedev a menacé, dimanche, de mettre fin à l’accord sur les exportations de céréales à partir des ports de la mer Noire si le G7 décidait de restreindre drastiquement ses exportations vers la Russie.  

L’agence de presse japonaise Kyodo, citant des sources gouvernementales nippones, a rapporté cette semaine que les pays du G7 réfléchissaient à une interdiction quasi totale des exportations à destination de la Russie. 

  • 12 h 22 : Kiev dénonce une « version absurde » de l’histoire de Crimée 

Kiev a dénoncé, dimanche, une « version absurde » de l’histoire de la Crimée, annexée en 2014 par la Russie, après des propos polémiques de l’ambassadeur chinois en France, qui a questionné l’appartenance de la péninsule à l’Ukraine. 

« Il est étrange d’entendre une version absurde sur ‘l’histoire de la Crimée’ de la part d’un représentant d’un pays scrupuleux au sujet de son histoire millénaire », a lâché sur Twitter Mykhaïlo Podoliak, conseiller à la présidence ukrainienne. 

  • 7 h 06 : Kiev prépare sa contre-offensive et recrute des volontaires dans sa « brigade d’assaut »

Après avoir résisté tout l’hiver aux attaques russes sur le front Est, les forces ukrainiennes préparent une contre-offensive pour le printemps ou l’été. Rencontre avec les nouvelles recrues de la « brigade d’assaut » dans ce reportage de France 2.

  • 1 h 49 : la France se dit “consternée” par des propos de l’ambassadeur de Chine à Paris 

La France a exprimé, samedi soir, sa « consternation » après des propos de l’ambassadeur de Chine en France, qui a nié la souveraineté des pays issus de l’Union soviétique et a questionné l’appartenance de la Crimée à l’Ukraine. 

Interrogé vendredi soir sur la chaîne française LCI, Lu Shaye a estimé que les pays de l’ex-URSS « n’ont pas le statut effectif dans le droit international parce qu’il n’y a pas d’accord international pour concrétiser leur statut de pays souverain ». 

Le ministère russe des Affaires étrangères a annoncé l’expulsion de « plus de vingt » diplomates allemands, en représailles, selon lui, à une mesure similaire prise par Berlin. L’Allemagne n’a pas confirmé l’information.  

Par ailleurs, au moins cinq missiles russes ont frappé, samedi soir, la ville de Kharkiv et ses environs, dans l’est de l’Ukraine, endommageant des bâtiments civils, ont rapporté les autorités locales. 

Reuters 

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