Dans les colonnes du Parisien, dimanche 23 avril, Emmanuel Macron a été interrogé sur le choix très critiqué de Marlène Schiappa de faire la couverture du magazine Playboy, en pleine période de crise sociale.
Dimanche 23 avril, Emmanuel Macron a accepté de répondre aux questions de onze lecteurs du Parisien. Le président de la République a été interrogé sur la réforme des retraites, sur les erreurs qu’il a pu commettre depuis qu’il est à l’Élysée, mais aussi sur la manière dont ses équipes s’expriment dans les médias sur un même sujet. « L’un dit un truc, l’autre dit le contraire une heure après. Et on se dit, ‘mais le pauvre Macron, finalement, il est tout seul’. Moi, j’ai de la peine pour vous », a lâché un interlocuteur du chef de l’État.
Une autre lectrice a rebondi sur les propos de son voisin en rappelant qu’il y a même une ministre « qui a fait la couverture de Playboy ». Une allusion directe à Marlène Schiappa, qui a fait polémique en posant pour le célèbre magazine érotique. « Ne m’emmenez pas sur des terrains glissants », a d’abord répliqué Emmanuel Macron, en tentant d’esquiver le sujet. Le Président a ensuite déclaré, comme pour justifier les différents sons de cloche de la part de ses équipes : « La difficulté pour gouverner aujourd’hui, c’est que le système parle tout le temps.
Il y a eu des erreurs de communication, des choses qui n’étaient pas claires. » Sur sa lancée, le chef de l’État a estimé que c’est ainsi que ça peut « s’infecte[r] tout de suite, [et] dérape[r] ».
Une ministre sur le point de se faire virer ?
« Du coup, ça érode la confiance. Est-ce qu’on aurait pu mieux faire ? Oui. Mais vous avez raison, moi aussi je pense à la suite. Il faut qu’il y ait des voix qui montent, des gens qui s’installent », a développé Emmanuel Macron. Le 1er avril, un soutien du président de la République avait réagi au coup de communication de Marlène Schiappa, qui avait suscité beaucoup de critiques.
Cet intervenant anonyme avait lancé, auprès de France Info, que « Macron [allait] la virer » parce qu’il « n’acceptera[it] pas [qu’elle fasse la une] de Playboy ». Pour le moment, ces suppositions ne semblent pas confirmées puisque la femme politique de 40 ans est toujours la secrétaire d’État chargée de l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative.
GALA
