Le ministre de la Santé se dit ouvert à réviser le processus de don d’organes au Québec, après le dépôt par le PLQ d’un projet de loi pour introduire une présomption de consentement.
«Un peu comme l’aide médicale à mourir, c’est un projet qu’on devrait mettre comme prioritaire», a déclaré Christian Dubé, mercredi, après le dépôt d’un projet de loi par le député libéral André Fortin.
Le ministre évoque la possibilité d’étudier le dossier l’automne prochain.
«Si on peut améliorer la possibilité pour les patients d’avoir des dons d’organes, je pense qu’on devrait regarder ça de façon non partisane», a-t-il affirmé.
André Fortin a redéposé, mercredi, un projet de loi de 2019 visant à modifier le Code civil du Québec afin qu’un adulte «soit présumé avoir autorisé le prélèvement d’organes et de tissus sur son corps après son décès».
La mesure ne s’appliquerait pas aux mineurs.
«Si on voulait signifier le refus, on n’aurait qu’à signer la carte d’assurance-maladie, donc exactement l’inverse du processus qui est en place en ce moment», a expliqué le député libéral en point de presse mercredi.
En Nouvelle-Écosse, cette mesure a permis d’augmenter le nombre de dons d’organes de près de 40%, selon M. Fortin. «Si on pouvait en faire autant au Québec, ce serait une avancée majeure», dit-il.
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