Populaire dans le monde entier, la cuisine japonaise est inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco. Une nouvelle étude portant sur une centaine de patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique vante ses bienfaits.
Un régime alimentaire de type japonais pourrait constituer un traitement diététique efficace pour les patients atteints de stéatose hépatique non alcoolique (la Nash), selon une nouvelle recherche de l’Université métropolitaine d’Osaka. Pour rappel, la Nash augmente le risque de fibrose, de cirrhose et de cancer du foie, mais elle est réversible grâce aux changements de modes de vie comme l’activité physique et l’alimentation.
12 composantes notées dans le régime alimentaire japonais
Cent-trente-six patients atteints de Nash (une moitié de femmes, âge médian de 60 ans) ont participé à l’étude. Les chercheurs ont analysé la relation entre leur consommation alimentaire, leur masse musculaire et la progression de la fibrose hépatique. Pour évaluer l’impact des repas, il existe un système de notation de 0 (les moins conformes au régime) à 12 (les plus conformes), appelé « indice modifié du régime alimentaire japonais à 12 composantes ».
Il comprend 12 aliments ou groupes d’aliments japonais : le riz, la soupe miso, les cornichons, les produits à base de soja, les légumes, les fruits, les fruits de mer, les champignons, les algues, le thé vert, le café, le bœuf et le porc.
STÉATOSE DU FOIE CHEZ UN HOMME OBÈSE.
Au final, le groupe de patients ayant un score plus élevé présentait un degré de progression de la fibrose hépatique plus faible. Encore mieux, une consommation élevée de produits à base de soja, de fruits de mer et d’algues supprimerait la progression de la fibrose hépatique.
Par ailleurs, consommer beaucoup de produits à base de soja est lié à une masse musculaire plus importante, et les patients ayant une masse musculaire plus importante présentaient un degré de progression de la fibrose hépatique plus faible.
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