La Ville de Dakar, en collaboration avec le Réseau des acteurs et des collectivités territoriales pour l’économie sociale et solidaire (Ractes), le Global Forum for social and solidarity economy (Gsef) et le Ministère de la Microfinance et de l’Economie sociale et solidaire du Sénégal, se prépare activement pour accueillir le Forum mondial sur l’économie sociale et solidaire (Gsef) qui se tiendra pour la première fois en Afrique.
Selon un communiqué de presse, le Gsef 2023 se déroulera du 1er au 6 mai 2023 autour du thème «la transition de l’économie informelle vers des économies collectives et durables pour les territoires ». Plus de 2 000 participants étaient déjà inscrits à la mi-avril.
« Nous vivons un moment historique. Nous devons bifurquer, changer de trajectoire, et conduire la transformation écologique et sociale de notre économie qui a révélé sa vulnérabilité face aux crises. Nous devons être plus résilient », a indiqué Pierre Hurmic, Maire de Bordeaux, co-président du Gsef. Selon lui, l’économie sociale et solidaire doit devenir la norme qui régulera l’économie de demain, la norme qui impose le primat de l’humain et du projet collectif sur le capital, qui structure une économie de la proximité et du long terme.
Pour sa part, Madame Victorine Ndeye, Ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire se félicite de l’état d’avancement des préparatifs du Forum mondial de l’économie sociale et solidaire. Elle a indiqué que le Gouvernement du Sénégal a fait de l’économie sociale et solidaire une priorité fondamentale qui contribue à renforcer une société démocratique et à créer de la valeur ajoutée dans les secteurs formel et informel par la redistribution des richesses, en promouvant les entreprises et les organisations fondées sur la solidarité et l’importance des enjeux sociaux.
A la tête de la cité hôte de l’événement, Barthélemy Dias, maire de Dakar se réjouit d’accueillir le Forum pour la première fois en terre africaine. Selon lui, c’est un honneur pour tous les Sénégalais. Le Maire de Dakar prend la responsabilité de porter la voix de l’Afrique pour cette première édition sur le continent. Il rappelle que le secteur informel représente 80% de l’économie du continent alors que 70% de sa population a moins de 30 ans. Ce capital humain est frappé par le chômage, le sous-emploi, le manque de formation et d’opportunités.
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