L’ancien président nigérian Goodluck Jonathan accompagné d’une délégation de médiateurs, s’est rendu au Mali au lendemain du coup d’État militaire suite auquel le président Bah N’Daw et son premier ministre Moctar Ouane ont été arrêtés. Le médiateur de la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) a été autorisé par le colonel Assimi Goïta à rencontrer les responsables déchus.
L’ex-président nigérian est arrivé au lendemain de l’arrestation par les militaires du président et du Premier ministre de transition et de plusieurs hautes personnalités de l’Etat. Selon une source de nos confrères de Voa Afrique, le médiateur de la CEDEAO a l’autorisation de rencontrer ce mercredi 26 mai le président Bah N’Daw et le Premier ministre de transition Moctar Ouane, arrêtés lundi par les militaires.
« Nous avons obtenu le feu vert pour rencontrer mercredi le président de transition et son Premier ministre », a déclaré à l’AFP la source proche de la délégation de médiateurs. Selon un membre du cabinet du vice-président Goïta, lors de sa rencontre avec l’équipe du vice-président de transition, le colonel Assimi Goïta, Goodluck Jonathan a eu « les raisons de la mise sur la touche du président de transition et de son Premier ministre ».
De son côté, la délégation de M. Jonathan a rassuré avoir effectivement eu « les raisons de l’intervention lundi de lui et de ses hommes ». « Nous sommes là pour aider nos frères maliens à trouver une solution à la crise, mais il est clair que la CEDEAO pourrait rapidement, lors d’un prochain sommet, annoncer des sanctions », a ajouté un membre de la délégation de médiateurs conduite par l’ex-président nigérian.
Tout en précisant que d’autres rencontres avec les médiateurs internationaux étaient prévues, cette source proche du gouvernement de transition a rassuré que ce deuxième putsh en neuf mois, n’empêchera pas la tenue « des élections pour l’année prochaine ».
Source: ecowas.int