La dissolution du Bataillon de la sécurité présidentielle (BSP) a suscité assez de polémiques dans la cité. Jeudi, le chef d’état-major général des forces armées est apparu sur le petit écran pour mettre les points sur les i.
Le général Sadiba Koulibaly affirme que contrairement à ce qui se dit, “il s’agit simplement d’une formalité administrative. Au temps du feu président le général Lansana Conté, l’unité qui assurait sa sécurité et sa protection s’appelait Bataillon autonome de la sécurité présidentielle (BASP). A sa mort en 2008, les nouvelles autorités du pays, à leur tête le capitaine Moussa Dadis Camara, ont créé ce qu’on a appelé régiment Commando qui a remplacé le BASP”
Il poursuit en rappelant que “quand le général Sékouba Konaté a pris les rênes du pays, il a redéployé ce régiment Commando au camp Sarmoreya pour constituer le Bataillon des commandos en attente dans le cadre de la force africaine en attente. Après l’investiture du président Alpha Condé en 2011, le Bataillon de la sécurité présidentielle a été créé. C’est ce bataillon qui a assuré sa sécurité jusqu’au 5 septembre 2021”.
Il affirme que pour la réouverture des frontières avec les pays voisins, “il y a eu une évaluation au cas par cas des risques que nous encourions. A l’issue de cela, l’une des recommandations phares a été le fait qu’il faut renforcer le volume des forces. C’est ainsi que les éléments qui constituaient le BSP ont été déployés le long des frontières et dans certaines unités”.
“Quasiment, depuis cette date, c’est une unité qui n’existait plus, mais administrativement, en vertu du parallélisme des formes, seul un décret peut abroger un décret. Le décret qui avait mis en place le BSP n’était pas rapporté jusqu’à date” précise-t-il, ajoutant que les unités continuaient “toujours à être administrativement listées sous le titre de BSP. Il était temps de mettre fin à cette situation. C’est pourquoi, ce décret a été pris dans le cadre d’une régularisation administrative. Ce n’est ni plus ni moins”.
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