Doigt d’honneur ou « toz » ? La Zarra s’explique sur son geste décrié après sa 16e place à l’Eurovision

Lorsqu’elle a découvert le nombre de points qui lui étaient attribués, la chanteuse québécoise qui représentait la France à l’Eurovision samedi a levé son majeur face à la caméra. Elle a rapidement assuré qu’il ne s’agissait pas d’un doigt d’honneur.

Le geste a rapidement pris le dessus sur sa prestation. Alors que beaucoup lui prédisaient une place dans le groupe de tête, la chanteuse québécoise La Zarra, représentante de la France à l’Eurovision, a terminé à la 16e place lors de la finale qui s’est déroulée à Liverpool ce samedi soir.

Avant même qu’elle n’ait eu connaissance du classement définitif, la déception s’est emparée de la chanteuse au moment de l’attribution des points du public : elle n’en a reçu que 50, ce qui a fait grimper son score à 104 au total. Un nombre bien loin d’être suffisant pour la classer à la troisième place qui lui était longtemps promise par les bookmakers. La candidate a alors exprimé son mécontentement devant les caméras par un geste de la main que certains ont associé à un doigt d’honneur, d’autres à un « toz » – un mot d’argot synonyme de refus catégorique, d’indifférence, voire d’exaspération, qui se matérialise par un mouvement du majeur.

Ce geste a rapidement créé la polémique sur les réseaux sociaux, d’autant que la chanteuse a quitté la zone où les artistes patientent avant la fin du décompte des votes. Elle a, selon nos informations, regagné son fauteuil peu après sa sortie.

« Une double culture »
Interrogée par la presse peu après, La Zarra s’est défendue d’avoir fait un doigt d’honneur, comme l’a relevé notre journaliste présent sur place. Ce n’est « absolument pas » un doigt d’honneur a-t-elle assuré. « Je suis sur une double culture. Ce n’est pas un geste qui est négatif. C’est juste un geste de déception qu’on utilise entre amis », a insisté la candidate.

« Il y a beaucoup de gestes qu’on peut utiliser dans d’autres pays qui signifient d’autres choses », a-t-elle encore justifié. « Et je suis très, très, très, très contente d’avoir participé à l’Eurovision », a conclu la Québécoise.

Pour autant, sur Twitter, beaucoup ont dénoncé « l’arrogance à la française » de la représentante tricolore, quand d’autres se sont amusés du fait que les Français « ne supportent pas de perdre ».

leparisien

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