La Suède, qui dispose actuellement de 96 avions de combat Gripen C/D, prévoit de moderniser sa flotte entre 2023 et 2029. Cette opération nécessitera l’immobilisation d’une partie des avions, aggravant ainsi la situation pour les demandes étrangères.
Le gouvernement suédois a annoncé catégoriquement son refus de répondre à la demande de l’Ukraine concernant l’acquisition d’avions de combat Gripen. Cette décision a été prise en raison du nombre insuffisant d’appareils disponibles dans la flotte de la force aérienne suédoise, comme l’a confirmé le ministre de la Défense, Pål Jonson, lors d’une interview accordée à la chaîne publique suédoise SVT. Cette nouvelle, relayée par SVT, constitue un coup dur pour l’Ukraine qui cherchait à renforcer sa force aérienne pour préserver son intégrité territoriale et sa souveraineté.
La Suède, qui dispose actuellement de 96 avions de combat Gripen C/D, prévoit de moderniser sa flotte entre 2023 et 2029. Cette opération nécessitera l’immobilisation d’une partie des avions, aggravant ainsi la situation pour les demandes étrangères. De plus, la force aérienne suédoise a connu des problèmes d’approvisionnement en pièces détachées, entraînant une réduction du nombre d’heures de vol. Ces difficultés logistiques ont également contribué à la décision du gouvernement suédois de se concentrer principalement sur la formation et la maintenance des équipements déjà livrés à l’Ukraine, tels que les blindés CV-90.
Cette annonce, faite à SVT, met l’Ukraine dans une situation délicate pour renforcer sa capacité de défense aérienne. Bien que la Hongrie et la République tchèque possèdent des avions Gripen, il est peu probable que la Hongrie accepte de les céder. La République tchèque, qui loue actuellement ces avions à Saab, pourrait être une alternative, mais cela nécessiterait également de trouver une solution pour sécuriser son propre espace aérien. L’Ukraine devra donc explorer d’autres options pour répondre à ses besoins opérationnels en matière de défense aérienne et maintenir son intégrité territoriale face aux défis géopolitiques actuels.
tribuneinfo