Dette américaine : Joe Biden espère toujours éviter le défaut de paiement

« Confiant », le président américain a confirmé ce vendredi 19 mai l’avancée de progrès « réguliers » dans les négociations de la dette des Etats-Unis. Pour Joe Biden, il est fondamental que ne survienne pas un défaut de paiement.

Joe Biden a été informé de « progrès réguliers » dans les négociations à Washington pour éviter un défaut de paiement des Etats-Unis, a déclaré vendredi 19 mai un responsable de la Maison Blanche en marge du sommet du G7 au Japon auquel participe le président américain. « Le président a demandé à son équipe de continuer à faire pression pour un accord bipartisan » et « reste confiant dans la capacité du Congrès à prendre les mesures nécessaires pour éviter un défaut de paiement » sur la dette américaine, a dit ce responsable.

Le gouvernement américain s’attend à ce que le plafond de la dette fédérale soit atteint dès le 1er juin, si le Congrès ne vote pas, comme il en a l’obligation, pour le relever. Cela fait craindre que la première économie mondiale fasse défaut sur des remboursements de sa dette, ce qui déclencherait une tempête financière mondiale, et étranglerait la croissance comme l’emploi dans le pays.

Vers un accord ?
L’espoir d’éviter ce scénario catastrophe est toutefois de mise actuellement. »Nous n’avons encore rien convenu -– mais je vois une percée par laquelle nous pourrions parvenir à un accord », a déclaré jeudi le patron républicain de la Chambre des représentants, Kevin McCarthy.

Les républicains tentent d’obtenir des coupes conséquentes dans les dépenses publiques en échange de leur feu vert au Congrès pour relever le plafond de la dette. La Maison Blanche avait elle accusé les républicains de tenir l’économie américaine « en otage ». Joe Biden a nommé deux négociateurs spéciaux sur le dossier.

Le président démocrate a maintenu sa présence au sommet du G7 à Hiroshima (ouest du Japon) mais a annulé la suite de son déplacement en Asie-Pacifique pour revenir dès dimanche à Washington, afin de superviser les discussions sur la dette.

capital

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