La présidente du Comité National Olympique et Sportif Français (CNOSF), Brigitte Henriques, a présenté, jeudi, sa démission de son poste, à un peu plus d’un an des Jeux Olympiques Paris-2024.
Un communiqué du Comité précise à ce propos qu’ »en ouverture de l’assemblée générale du CNOSF qui se tient ce jour à la Maison du Sport Français, Brigitte Henriques a annoncé sa décision de rendre son mandat de Présidente du Comité National Olympique et Sportif Français ».
La démission de l’ancienne footballeuse, première femme présidente du CNOSF, intervient sur fond de vives tensions ces derniers mois autour de plusieurs dossiers, notamment entre elle et son prédécesseur Denis Masseglia.
Astrid Guyart, la secrétaire générale du CNOSF, assurera la présidence du CNOSF dans cette période de transition et devra organiser un Conseil d’administration qui élira son successeur dans les trois mois à venir, conformément aux dispositions statutaires de l’institution, note le communiqué.
La présidente du CNOSF, qui avait annoncé dans un premier temps vouloir se soumettre à un vote de confiance de l’assemblée, n’est pas allée au bout de son idée et a directement présenté sa démission, selon la presse française, qui évoque, entre autres, un “coup de tonnerre au sommet du sport français”.
La crise, qui couvait depuis de longues semaines, a éclaté la semaine dernière lors du conseil d’administration au cours duquel Denis Masseglia, prédécesseur de Brigitte Henriques à la présidence de 2009 à 2021, a réglé ses comptes avec cette dernière, croit savoir “RMCsport”.
Il l’a ainsi invitée à quitter ses fonctions en listant toute une série de polémiques ayant entouré son mandat ces derniers mois, ajoute le média.
Des noms émergent déjà pour prendre la succession de Henriques dont celui de David Lappartient, actuel président de l’Union cycliste internationale (UCI), note la même source.
hespress