La pression monte sur le collectif climatique « Dernière génération », connu pour se coller au bitume pour conduire des opérations de blocage. Une semaine après une série de perquisitions, les militants se disent victimes d’une criminalisation injustifiée et sont rejoints par de nouvelles recrues. Une journée d’action nationale est prévue le 5 juin, jour de la Journée mondiale de l’environnement.
Les demandes d’adhésion et les manifestations de soutien ne s’arrêtent plus depuis que le collectif climatique « Dernière génération », en Allemagne, a subi des perquisitions.
« Plus il y a de la répression contre nous, plus les gens se rendent compte que le gouvernement ne prend pas le climat au sérieux », affirme Simon Schwan, membre de « Dernière génération ».
Les activistes, qui ont multiplié les blocages de rues ces dernières semaines, sont dans le viseur de la justice. Des dizaines d’entre eux ont déjà écopé de peines de prison. Et toutes tendances confondues, la classe politique soutient l’action policière.
Cela n’empêche pas « Dernière génération » de poursuivre ses actions, d’autant que 500 000 euros ont été versés sur la cagnotte créée dans l’urgence par le collectif. Une journée d’action nationale est prévue le lundi 5 juin.
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