Algérie : Belmadi aurait pu être viré 4 mois avant le sacre à la CAN !

Selon les récentes révélations de l’ex-ministre algérien de la Jeunesse et des Sports Raouf Salim Bernaoui, Djamel Belmadi, le sélectionneur de l’équipe d’Algérie, aurait été l’objet d’une cabale visant à l’évincer du banc des Fennecs… à quatre mois de la CAN victorieuse en 2019.

De passage sur la chaine de télévision algérienne Echorouk News, l’ancien membre du gouvernement a lâché une bombe sur Mohamed Raouraoua, l’ex-président de la Fédération algérienne de football (FAF) – de 2001 à 2005 puis de 2009 à 2017 –.

En 2019, ce dernier aurait demandé à Mustapha Berraf, actuel membre du Comité international olympique (CIO) et président du Comité olympique algérien (COA) à l’époque, de limoger Kheïreddine Zetchi, alors président de la FAF, et Djamel Belmadi qui s’apprêtait à entrer en lice pour la CAN en Egypte avec les Fennecs.

De vives altercations entre Belmadi et plusieurs anciens joueurs

« Ce n’était pas Berraf qui m’avait demandé de mettre fin aux fonctions de Zetchi et Belmadi, mais il était intermédiaire, a pris soin de préciser Bernaoui sur le plateau d’Echorouk NewsJe l’avais reçu dans mon bureau et il était chargé par Mohamed Raouraoua pour me le demander. Je l’avais pris comme conseil. » 

Une doléance a posteriori refusée par l’ex-ministre des Sports. Cela n’avait pas pour autant suffi à décourager le mouvement de destitution dirigé à l’encontre des deux hommes, en particulier Djamel Belmadi. En effet, lors du rassemblement des Verts en Egypte, des altercations physiques auraient eu lieu entre le sélectionneur et plusieurs ex-internationaux et membres de la FAF, comme expliqué par monsieur Benaoui.

Une scène surréaliste qui en dit long sur l’environnement délétère qui entourait la sélection, quelques semaines avant que cette dernière ne touche le graal en finale en battant le Sénégal (0-1), en juillet 2019.

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