Grand Palais : fermé pour travaux, un Grand Palais éphémère au Champ-de-Mars

Le Grand Palais étant fermé pour travaux, un Grand Palais éphémère ouvre ses portes le 9 juin 2021, entre l’École militaire et la tour Eiffel sur le Champ-de-Mars.

Le Grand Palais éphémère. 

Le bâtiment, qui a coûté 40 millions d’euros, sera intégralement démonté en septembre 2024. « Certaines communes se sont portées acquéreuses d’une partie de la construction qu’elles réutiliseront pour faire une halle, un bâtiment sportif. L’édifice peut être décomposé. Tout restera en France », a confié l’architecte Jean-Michel Wilmotte au Figaro.

Comment se rendre au Grand Palais éphémère ?
  • Adresse : Pelouse du Champs de Mars, Paris 7e arrondissement
  • Métro : Bir Hakeim (ligne 6)
  • RER : station Champ de Mars – Tour Eiffel sur le RER C.
  • Bus : Lignes 69, 87, 82, 92, 28 ou 80.
  • Site officiel du Grand Palais
Quelle est l’histoire du Grand Palais ?

Situé en bordure des Champs-Elysées face au Petit Palais dans le 8e arrondissement de Paris, le Grand Palais offre plus de 77 000 m² d’espace d’expositions à plus de 2 millions de visiteurs chaque année. Il est divisé en trois espaces : les galeries nationales qui abritent les expositions de peinture, le Palais de la Découverte dédié à la science, et la nef dédiée aux expositions et salons.

C’est en prévision de l’Exposition Universelle de 1900, dans le but de servir de Palais des Beaux-Arts que le Grand Palais a été construit. Sa construction commencée en 1897 a été achevée comme prévu en 3 ans. Son architecture a fait l’objet d’un concours lancé en 1896 qui a été remporté par les architectes Deglane, Louvet, Thomas et Girault. Dans leur projet, le Grand Palais faisait partie d’un vaste programme urbain comprenant aussi le Petit Palais et le pont Alexandre III. L’objectif était de créer une perspective entre l’avenue des Champs Elysées et les Invalides. Dès 1898, il fut décidé que les bâtiments ne seraient pas détruits comme c’était souvent le cas après une exposition. Dans les années 1960, André Malraux, alors ministre de la Culture, demandera à un certain Reynolds d’aménager une partie du Grand Palais en galeries d’expositions temporaires. Ce sera chose faite en 1966 avec la première présentation dédiée à l’art des pays d’Afrique Noire. Depuis, plus de 250 expositions internationales y ont été organisées. Le Grand Palais est classé au titre des monuments historiques depuis 2000.

Visite de l’exposition Pompéi

Jusqu’au 2 novembre 2020, l’exposition Pompéi du Grand Palais, d’un genre nouveau, proposait une plongée au cœur des fouilles du célèbre site archéologique italien. La visite de la cité antique se déroulait en trois actes : avant, pendant et après l’éruption du Vésuve en l’an 79. La ville de Pompéi à l’art florissant, riche d’une histoire multiséculaire, prospérait dans l’Antiquité sous domination romaine, notamment grâce à son commerce et ses terres fertiles. La ville fût engloutie en une nuit, le 24 octobre de l’an 79, par l’éruption du volcan Vésuve. Sa population aisée fût figée dans le temps. L’exposition restituait avec émotion l’histoire de cette cité engloutie sous les cendres. Découvrez le reportage de notre visite, en images et en vidéo :

L’exposition Pompéi s’ouvrait sur la vie effervescente de ses rues reconstituées en 3D, à partir notamment de prises de vues effectuées par des drones. En grande partie numérique, l’exposition présentait d’impressionnantes projections immersives de la ville antique tristement célèbre, accompagnées de bruits de la ville et de musiques originales, et des reconstitutions 3D d’une extrême précision, grâce à des technologies de pointe déployées sur le site archéologique (cartographie laser, thermographie infrarouge, photogrammétrie) et des prises de vue en très haute résolution de la société GEDEON Programmes, en collaboration avec le Parc archéologique de Pompéi.

En milieu de parcours, le visiteur était plongé au cœur de l’éruption volcanique, de manière chronologique, jusqu’à ce que la totalité de l’exposition soit envahie par la coulée pyroclastique. La troisième partie était consacrée à la redécouverte de la cité, des fouilles commencées au XVIIIe siècle (bijoux, meubles, statue de Livie, fresque de Vénus sur un char tiré par des éléphants) aux découvertes plus récentes : amulettes et divers ustensiles en faïence, pâte de verre, ivoire, os, ambre, bronze, lapin en marbre et mosaïque du nympheum Ariane et Dionysos. Enfin, des copies de moulages des victimes venaient rappeler la fin tragique de la ville. La dernière partie de l’exposition permettait la contemplation des fresques décorant les plus belles villas de Pompéi.

Fresque avec amphores du comptoir d’un thermopole, Ier siècle après J.-C. Pompéi, intersection de la rue des Noces d’Argent et de la rue des Balcon.

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