D’un diagnostic tardif, le cancer du poumon est le type de cancer le plus mortel. Un essai clinique de phase 3 a montré des résultats satisfaisants pour augmenter les chances de survie des patients qui en sont atteints.
682 participants à l’essai clinique de phase 3
Mené à l’échelle mondiale, l’essai de phase 3 (randomisé, en double aveugle) a inclus 682 patients atteints d’un cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC). Ces derniers ont été répartis au hasard pour recevoir soit 80 mg de Tagrisso en comprimés oraux une fois par jour, soit un placebo, le tout pendant trois ans ou jusqu’à la récidive de la maladie.
« La sécurité et la tolérabilité de Tagrisso lors d’un suivi prolongé ont été conformes à son profil établi et aux analyses précédentes, sans qu’aucun nouveau problème de sécurité n’ait été signalé. Des événements indésirables toutes causes confondues sont survenus chez 23 % des patients dans le groupe Tagrisso, contre 14 % dans le groupe placebo », précise un communiqué.
Le cancer du poumon est la principale cause de décès par cancer, représentant environ un cinquième de tous les décès par cancer. Si 73 % des patients au stade IB survivront pendant cinq ans, ce chiffre tombe à 41 % pour les patients au stade IIIA.