Près de 60 ans après sa dernière participation aux 24 heures du Mans, en 1965, Ferrari a remporté, dimanche, l’édition du centenaire de la course. La Ferrari n°51 des Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et du Britannique James Calado s’est imposée à l’issue d’une course haletante sur la mythique épreuve d’endurance auto devant la Toyota n°8, victorieuse l’an dernier.
Un retour flamboyant. L’écurie italienne Ferrari a remporté l’édition du centenaire des 24 heures du Mans, dimanche 11 juin, pour son retour en catégorie reine après 58 ans d’absence, mettant fin à l’hégémonie de Toyota, dominatrice sur le Circuit Bugatti ces cinq dernières années.
La Ferrari n°51 des Italiens Alessandro Pier Guidi et Antonio Giovinazzi et du Britannique James Calado s’est imposée à l’issue d’une course haletante sur la mythique épreuve d’endurance auto devant la Toyota n°8, victorieuse l’an dernier.
À moins de deux heures de l’arrivée, les deux prototypes étaient distancés de moins de 30 secondes quand le pilote de la n°8, Ryo Hirakawa, alors deuxième, a raté son freinage avant de venir percuter une barrière dans le virage d’Arnage.
Si la Toyota GR010-Hybrid a pu repartir, le pilote japonais a dû repasser dans les stands pour changer de capot, laissant le champ libre à la Scuderia pour venir signer au Mans sa première victoire depuis 1965.
La Cadillac n°2 termine à une très belle troisième place devant sa voiture sœur, la n°3, quatrième.
L’autre Ferrari engagée en catégorie reine des Hypercars, la n°50, partie en pole position, a souffert d’une avarie durant la nuit. Elle termine dimanche 5e.
La Toyota n°7, victorieuse en 2021, a abandonné, victime d’un accrochage juste après minuit.
Record d’affluence
Cette année, l’écurie italienne mais aussi Porsche, Cadillac et Peugeot ont fait leur retour en catégorie reine au Mans, offrant une course palpitante, avec de nombreux changements de leaders au rythme des arrêts aux stands, des dépassements téméraires et des avaries durant la course.
Au total, plus d’un tiers des 62 voitures engagées n’ont pas terminé, victimes d’une série d’accrochages et d’incidents mais aussi d’une violente averse qui a transformé une partie de la piste en patinoire samedi en fin d’après-midi.
Malgré les prévisions météo pessimistes, au moins pour samedi, le public s’est pressé autour du circuit. Quelque 300 000 personnes venues du monde entier étaient attendues, un record d’affluence alors que l’événement était à guichets fermés depuis fin 2022.
AFP