Les ministres de la Sécurité, Boukaré Zoungrana, et des Transports, Roland Somda, annoncent, dans un communiqué daté du 14 juin, des contrôles réguliers sur les axes routiers. Ils veulent ainsi « barrer la route » aux tracasseries routières et à la corruption.
Les tracasseries routières persistent malgré les sensibilisations et les communiqués de rappel du code de bonne conduite. Cela entraîne la recrudescence des actes de corruption et des pratiques illicites sur les axes routiers du pays, souligne le communiqué conjoint. Ils sont contraires aux valeurs d’intégrité et tendent à troubler l’ordre public.
Le gouvernement a donc décidé de prendre des mesures afin de punir les individus qui s’adonnent à de tels actes. « Il est porté à la connaissance de l’opinion publique que des contrôles seront régulièrement effectués sur toute l’étendue du territoire national par les structures habilitées de l’Etat, pour démasquer les personnes qui se livrent à de telles pratiques. Tout contrevenant, agent public de l’Etat ou usager de la route, s’expose à l’application rigoureuse des sanctions prévues par la loi.« , précise le communiqué.
Les Forces de défense et de sécurité et les populations sont invitées à coopérer et à dénoncer tout individu suspect. Le numéro vert 10 20 permet de dénoncer des cas de tracasseries routières ou d’actes de corruption.
24heures