Des chercheurs suédois ont découvert un traitement sipmple et rapide qui permettrait de limiter les lésions du cerveau après un AVC. Pour l’instant, il n’a pas encore été testé chez l’Homme.
L’accident vasculaire cérébral (AVC) est une urgence médicale qui nécessite une intervention thérapeutique immédiate pour éviter la perte de millions de neurones. Tout est souvent une question d’heures. Mais des chercheurs suédois ont découvert un traitement neuroprotecteur qui, même administré une semaine après l’AVC, permettrait de limiter l’évolution des lésions du cerveau. Un traitement d’autant plus simple et rapide qu’il est administré par voie nasale.
La molécule clé de ce nouveau traitement testé sur des souris est une peptide (la C3a),qui joue un rôle important dans le système immunitaire de l’organisme, ainsi que dans le développement et la plasticité du cerveau.
« Avec ce traitement, il n’est pas nécessaire de courir contre la montre », explique la neuro-immunologue Marcela Pekna de l’Université de Göteborg en Suède. « Tous les patients victimes d’un AVC pourraient le recevoir, même ceux qui arrivent à l’hôpital trop tard pour une thrombolyse ou une thrombectomie. Il pourrait même améliorer le pronostic des patients après le retrait du caillot. »
UNE ÉTUDE MENÉE (POUR L’INSTANT) SUR DES SOURIS
Pour tester ce nouveau traitement, les scientifiques ont provoqué un AVC ischémique artificiel (le type d’AVC le plus courant) chez des souris. Les gouttes nasales administrées après une semaine ont aidé les souris à récupérer la fonction motrice plus rapidement et plus complètement, par rapport à un groupe placebo.
Toutefois, les chercheurs rappellent que ce traitement doit bien être administré une semaine après l’AVC, car plus tôt il risquerait d’augmenter le nombre de cellules inflammatoires dans le cerveau.
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