La venue du fondateur de Reconquête à Brest avait été perturbée par l’irruption de 300 manifestants, dont des membres de l’ultragauche. Le polémiste avait accusé les autorités d’inaction face aux violences.
Après l’irruption de 300 manifestants lors d’une séance de dédicaces à Brest, Éric Zemmour contre-attaque. Selon une information de Valeurs Actuelles, le polémiste d’extrême droite et son parti Reconquête ont annoncé ce lundi porter plainte après les violences ayant opposé des membres de l’ultragauche aux sympathisants de l’écrivain.
Une première plainte vise la CGT, dont des membres étaient présents parmi les manifestants, ainsi que 25 associations dont des militants ont pris part aux heurts. Parmi elles, l’Union démocratique bretonne, ou encore le Nouveau Parti anticapitaliste.
Pour Éric Zemmour, l’État « n’a pas fait son travail » face aux manifestants
Une seconde plainte vise également l’État, à travers le préfet du Finistère. Éric Zemmour avait en effet accusé les autorités d’attentisme, voire d’inaction, face à la venue des manifestants. « À Brest, le préfet n’a pas protégé les Français. Il n’a pas fait son travail : il a été soit incompétent, soit hostile. J’attends que Darmanin prenne des sanctions contre lui », a déclaré l’ancien candidat à la présidentielle sur BFMTV.
Selon les membres de Reconquête, ce type de violences serait monnaie courante lors des déplacements de l’auteur du Suicide français. « Les milices d’extrême gauche nous poursuivent et attaquent les lecteurs d’Éric Zemmour, c’est un scandale. Darmanin doit agir », dénonce un proche du polémiste. « L’impunité est totale. Les policiers et gendarmes ont bien souvent ordre de ne pas bouger », affirme-t-il.
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