l’armée ukrainienne « n’a perdu aucune position » affirme Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré que les forces ukrainiennes n’avaient perdu aucune position dans leur contre-offensive face aux troupes russes. Par ailleurs, sept personnes ont été blessées dans des frappes ukrainiennes, visant lundi la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, selon les autorités russes. Suivez heure par heure par les derniers développements du conflit.

  • 21 h 57 : la Norvège va consacrer plus de 20 millions d’euros à la sûreté nucléaire 

La Norvège a annoncé qu’elle consacrerait 250 millions de couronnes (près de 21,5 millions d’euros) à la sûreté nucléaire en Ukraine sur fond de craintes autour de la centrale de Zaporijjia après la destruction d’un barrage.

« La guerre illégale initiée par la Russie pose une menace à la sûreté et à la sécurité nucléaires en Ukraine », a souligné le ministère norvégien des Affaires étrangères dans un communiqué.

« Un accident nucléaire en Ukraine aurait des conséquences non seulement pour l’Ukraine elle-même mais aussi au-delà de ses frontières ».

L’aide sera répartie entre une contribution de 100 millions de couronnes à l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA) pour permettre à ses experts de maintenir leur présence sur plusieurs sites nucléaires en Ukraine dont Tchernobyl et Zaporijjia, et une enveloppe de 150 millions pour renforcer la sûreté des installations.

  • 21 h 35 : l’armée ukrainienne « n’a perdu aucune position » affirme Zelensky

Le président Volodymyr Zelensky a déclaré que les forces ukrainiennes n’avaient perdu aucune position dans leur contre-offensive contre les troupes russes, tandis que les forces ennemies n’ont subi que des pertes.

« Dans certains secteurs, nos forces avancent, dans d’autres, elles défendent des positions ou résistent à des assauts et à des attaques intensifiées des occupants », a déclaré le président Zelensky dans son allocution vidéo nocturne.

« Nous n’avons pas perdu de positions, nous n’en avons libéré que d’autres. Et eux n’ont que des pertes. Dans l’ensemble, la situation est celle d’une pression, de notre part, ce qui ouvre la voie à notre drapeau. »

  • 21 h 10 : la Russie affirme empêcher l’Onu d’accéder à la zone de l’effondrement du barrage de Kakhovka pour des raisons de sécurité

Le porte-parole du Kremlin a déclaré que les travailleurs humanitaires de l’ONU qui souhaitent se rendre dans les zones ravagées par l’effondrement récent du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, ne peuvent pas le faire en raison de combats qui rendent la situation dangereuse.

La coordinatrice humanitaire des Nations unies pour l’Ukraine, Denise Brown, a déclaré dans un communiqué que son personnel était en contact avec Kiev et Moscou, qui contrôlent différentes parties de la région, pour tenter d’atteindre les civils dans le besoin. Ces derniers sont confrontés à une pénurie d’eau potable et de nourriture, ainsi qu’à un manque d’électricité.

  • 19 h 17 : le Danemark prévoit d’aider l’Ukraine à hauteur de 3 milliards de dollars

Le soutien militaire du Danemark à l’Ukraine sera porté à 21,9 milliards de couronnes danoises (3,21 milliards de dollars) au cours de la période 2023-2028, a déclaré le ministère danois de la défense

L’aide sera fournie par le biais d’un fonds pour l’Ukraine que le Danemark a mis en place en mars dans le cadre de l’accord de coopération nordique.

  • 16 h 57 : la France salue l' »effort de paix » de la mission africaine

La ministre française des Affaires étrangères Catherine Colonna a salué une mission de paix africaine « bienvenue » en Russie et en Ukraine, en dépit d’un bilan en demi-teinte au retour sur le continent des dirigeants africains.

« Tout effort de paix est positif s’il vise à restaurer les principes de la Charte des Nations unies (…) avec cet objectif de paix juste et durable », a toutefois déclaré la ministre lors d’une conférence de presse à Pretoria, éludant les questions des journalistes sur la proximité de l’Afrique du Sud et de la Russie.

Pretoria refuse de condamner Moscou depuis le début de la guerre en Ukraine, affirmant adopter une position neutre et vouloir favoriser le dialogue, ce qui irrite nombre de partenaires sur la scène internationale.

  • 15 h 20 : le huis clos imposé pour le nouveau procès de l’opposant russe Navalny

Le tribunal russe qui juge l’opposant emprisonné Alexeï Navalny a décidé d’imposer un huis clos pour son nouveau procès. « Le tribunal a décidé de fermer le procès », a indiqué à la presse un porte-parole de la cour, Vadim Polejaïev, ajoutant que les journalistes se trouvant dans le bâtiment devaient quitter les lieux.

Réagissant immédiatement, le père d’Alexeï Navalny a dénoncé une décision « éhontée » d’imposer le huis clos. « Aucune honte, aucune conscience, aucun honneur », a déploré Anatoliï Navalny, répondant à une question posée par une journaliste de l’AFP à la sortie de la colonie pénitentiaire où est emprisonné son fils et où s’est ouvert dans la matinée ce procès, à Melekhovo, à 250 km à l’est de Moscou.

  • 14 h 58 : l’Ukraine accuse la Hongrie de lui bloquer l’accès à ses prisonniers de guerre

Kiev a accusé Budapest de lui bloquer l’accès à un groupe de prisonniers de guerre ukrainiens transférés en Hongrie depuis la Russie avec l’intermédiaire de l’Église orthodoxe russe et à l’insu des autorités ukrainiennes.

« Toutes les tentatives de diplomates ukrainiens ces derniers jours d’établir un contact direct avec ces citoyens ukrainiens se sont révélées sans succès », a déclaré sur Facebook le porte-parole de la diplomatie ukrainienne, Oleg Nikolenko. 

Transférés en Hongrie le 8 juin, ces 11 Ukrainiens d’origine hongroise « sont de facto placés en isolement, ils n’ont pas d’accès aux sources d’information ouvertes, leur communication avec les proches se déroule en présence de tierces personnes », a fustigé Oleg Nikolenko. « De tels actes de Budapest (…) peuvent être qualifiés de violation de la Convention européenne des droits de l’Homme », a dénoncé le porte-parole.

  • 13 h 57 : le Kremlin dit avoir refusé l’aide de l’Onu à Kakhovka pour des raisons de sécurité

Le Kremlin a déclaré avoir refusé l’aide des Nations unies dans les zones inondées par la rupture du barrage de Kakhovka en Ukraine en raison de préoccupations liées à la sécurité.

L’Onu avait indiqué dimanche que Moscou avait décliné son aide alors que le nombre de morts augmentait et que l’eau polluée obligeait à fermer des plages dans le sud de l’Ukraine.

L’effondrement du barrage le 6 juin a déclenché des inondations dans le sud de l’Ukraine et dans les parties de la région de Kherson contrôlées par la Russie, détruisant des maisons et des terres agricoles et coupant l’approvisionnement des habitants.

  • 13 h 51 : la Chine a promis de ne pas fournir d’armes à la Russie, selon Blinken

Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a déclaré lundi à Pékin que la Chine avait renouvelé sa promesse de ne pas envoyer d’armes à la Russie pour sa guerre en Ukraine.

« Nous, ainsi que d’autres pays, avons reçu l’assurance de la part de la Chine qu’elle ne fournit pas et ne fournira pas d’aide létale à la Russie pour une utilisation en Ukraine », a déclaré Antony Blinken devant des journalistes, à l’issue de deux jours de discussions dans la capitale chinoise.

  • 11 h 41 : l’Afrique du Sud salue une mission de paix africaine « historique »

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa a jugé « historique » la mission africaine qui, en fin de semaine dernière, s’est rendue en Ukraine puis en Russie pour proposer sa médiation, sans toutefois obtenir des résultats immédiats.

« Cette initiative est historique, car c’est la première fois que des dirigeants africains se lancent dans une mission de paix au-delà des rives du continent », a déclaré Cyril Ramaphosa, dans son bulletin d’information hebdomadaire.

Le chef d’État sud-africain se trouvait à la tête de la délégation composée de trois autres présidents: Macky Sall (Sénégal), Hakainde Hichilema (Zambie) et Azali Assoumani (Comores), président en exercice de l’Union africaine, ainsi que des représentants congolais, ougandais et égyptien.

Ils ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky samedi à Kiev, avant de s’entretenir avec le chef d’État russe Vladimir Poutine le lendemain à Saint-Pétersbourg.

Les propositions de paix africaines se résument en 10 points, parmi lesquels une « désescalade des deux côtés », la « reconnaissance de la souveraineté » des pays telle que reconnue par l’ONU, les « garanties de sécurité » pour toutes les parties, la levée des entraves à l’exportation des céréales via la mer Noire, la « libération des prisonniers de guerre », ainsi que la reconstruction d’après-guerre.

  • 9 h : après la destruction du barrage de Kakhovka, les habitants de Kherson constatent les dégâts

Deux semaines après la destruction du barrage de Kakhovka, notre envoyée spéciale en Ukraine, Gwendoline Debono, est allée à la rencontre des sinistrés de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, confrontés aux inondations. 

 8 h 28 : l’Ukraine dit avoir reconquis un autre village sur le front sud

L’armée ukrainienne a reconquis le village de Pyatykhatky, situé sur le front sud du conflit avec les forces russes, a affirmé le ministère ukrainien de la Défense.

Avec ce village, un total de « huit localités ont été libérées » en juin depuis le début de la contre-offensive, avec 113 kilomètres carrés de territoire reconquis, a déclaré la vice-ministre de la Défense, Ganna Maliar.

Dans le sud, les troupes ukrainiennes « ont avancé jusqu’à sept kilomètres en profondeur » des positions russes, a précisé la responsable. 

Moscou ne cesse de marteler que l’offensive en cours de l’Ukraine sur les positions occupées par les Russes est un échec. Kiev a indiqué la semaine passée avoir libéré sept de localités et 100 kilomètres carrés, essentiellement sur le front sud.

Sur le front Est, « l’intensité générale de combats a baissé la semaine passée » et l’armée ukrainienne « a avancé dans plusieurs directions », a-t-elle assuré sans donner de détails. 

Selon les analystes militaires, l’Ukraine n’a pas encore lancé le gros de ses forces dans sa contre-offensive, et teste encore actuellement le front pour en déterminer les points faibles de la défense russe.

  • 8 h 02 : sept blessés dans des frappes contre une région frontalière de l’Ukraine

Sept personnes ont été blessées dans des frappes ukrainiennes visant lundi la région de Belgorod, frontalière de l’Ukraine, a indiqué sur Telegram le gouverneur régional, Viatcheslav Gladkov.

Les frappes ont visé plusieurs immeubles résidentiels dans le district de Valouïsk, a précisé Viatcheslav Gladkov, en publiant une image d’un ours en peluche à côté d’une fenêtre brisée dans un des bâtiments touchés.

« Le district municipal de Valouïsk est sous le feu des forces ukrainiennes. Selon de premières informations, sept personnes ont été blessées, parmi lesquelles un enfant souffrant d’une fracture de la clavicule », a-t-il écrit, en ajoutant que tous les blessés ont été hospitalisés.

Des frappes ukrainiennes ont également visé lundi deux villages dans la région de Koursk, elle aussi frontalière de l’Ukraine, selon le gouverneur local Roman Starovoït.

« Les forces ukrainiennes ont frappé ce matin les villages de Tiotkino et de Popovo-Lejatchi », sans faire de victimes, a indiqué Roman Starovoït sur Telegram, en précisant que les frappes ont provoqué des coupures d’électricité partielles et endommagé plusieurs voitures.

Pour sa part, le gouverneur de Crimée nommé par Moscou, Sergueï Aksionov, a annoncé lundi que deux drones avaient été abattus dans la nuit au-dessus de cette péninsule annexée par la Russie.

Les bombardements et les attaques de drones se multiplient ces dernières semaines dans les régions russes frontalières de l’Ukraine et en Crimée, sur fond d’une contre-offensive ukrainienne sur le front.

  • 5 h : déjà emprisonné, l’opposant russe Navalny risque une très lourde peine dans un nouveau procès

Alexeï Navalny, bête noire du Kremlin, risque des dizaines d’années de prison dans un nouveau procès, pour « extrémisme », illustration du climat de répression en Russie.

Depuis le déclenchement de la campagne militaire en Ukraine en février 2022, la plupart des opposants majeurs n’ayant pas fui la Russie ont été emprisonnés ou poursuivis, notamment pour avoir dénoncé le conflit.

Alexeï Navalny, connu pour ses enquêtes anticorruption, purge déjà une peine de neuf ans de prison pour « fraude », une condamnation qu’il juge politique. L’opposant de 47 ans, qui a survécu de peu en 2020 à un empoisonnement qu’il impute au Kremlin et est emprisonné depuis janvier 2021, risque désormais jusqu’à 30 années de réclusion dans un nouveau procès où il est notamment accusé d' »extrémisme » et d’avoir « réhabilité l’idéologie nazie ».

  • L’essentiel du 18 juin

Un responsable de l’administration imposée par la Russie a reconnu que l’Ukraine avait repris un village dans la région méridionale de Zaporijjia, son premier gain sur ce front depuis qu’elle a lancé sa contre-offensive au début du mois.

La coordonnatrice humanitaire de l’Organisation des Nations unies (ONU) en Ukraine a accusé la Russie dimanche d’entraver l’acheminement d’aide aux victimes de la destruction du barrage de Kakhovka, dans les zones qu’elle contrôle dans le sud de l’Ukraine.

france24

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