L’objectif de ce premier test est d’obtenir des premiers résultats avant d’envisager une introduction à plus grande échelle
Le revenu universel va prochainement être testé pour la première fois en Angleterre, rapporte The Guardian. Au total, 30 personnes vont être payées 1.600 livres sterling (soit 1.800 euros) par mois, sans conditions, pendant deux ans. En parallèle, les effets de ce revenu universel sur leur vie vont être observés.
Deux endroits en Angleterre ont été sélectionnés pour participer à ce test à petite échelle : le quartier centre de Jarrow, dans le nord-est du pays, et le quartier de East Finchley, au nord de Londres.
La santé physique et mentale des volontaires étudiées
En plus des 30 personnes qui recevront un revenu de base universel, un groupe contrôle sans cette rémunération va aussi être étudié sur la même période. Les participants à l’expérience seront choisis aléatoirement à partir d’une base de volontaires, avec 20 % de places réservées à des personnes en situation de handicap.
Ce premier test a été financé par le think tank Autonomy. Selon Will Stronge, directeur de recherche de l’organisation, l’objectif est de voir les effets de ce revenu inconditionnel de base « sur la santé physique et mentale des personnes, qu’elles choisissent de travailler ou non ».
Vers un déploiement national ?
Ces résultats pourraient ensuite servir de base d’étude pour envisager une implémentation au niveau national. « Notre société va avoir besoin d’une certaine forme de revenu de base dans les années à venir, compte tenu du tumulte du changement climatique, des bouleversements technologiques et de la transition industrielle qui nous attend » a-t-il estimé.
Cette mesure avait par ailleurs été défendue par 170 parlementaires en 2020 pendant la pandémie de Covid-19. S’il s’agit de la première expérimentation de ce type en Angleterre, d’autres pays testent déjà le revenu universel. C’est par exemple déjà le cas au Pays de Galles, où le gouvernement local gère depuis 2022 un programme versant 1.600 livres sterling par mois à 500 jeunes qui quittent l’aide sociale à l’enfance.
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