Le pays prépare son armée face aux menaces croissantes de la Chine contre son autonomie.
Fin juin, huit avions militaires chinois se sont ainsi approchés des eaux contrôlées par Taïwan, à 44 kilomètres de ses côtes. Le 21, le porte-avions Shandong, dont la présence est inhabituelle, a traversé le détroit, accompagné d’autres vaisseaux.
En avril, Pékin a réalisé des exercices d’encerclement pendant trois jours autour de l’île, qu’elle considère comme une province à réunifier avec le reste de son territoire en n’excluant pas l’usage de la force.
Il s’agissait alors de représailles à une rencontre entre la présidente de Taïwan Tsai Ing-wen et Kevin McCarthy, le chef de la Chambre des représentants américaine. La Chine s’oppose à tout contact officiel entre Taïpei et des États étrangers.
Les exercices à tirs réels taïwanais doivent avoir lieu dans le comté de Pingtung, à l’extrême sud de l’île.
AFP