Les sachets en plastique sont encore utilisés sur le marché alors que leur utilisation est interdite. L’utilisation des sachets en plastique, des sacs et sachets en plastique d’une épaisseur inférieure ou égale à 50 microns quelles que soient la densité, la dimension, la forme et la matière de fabrication, toujours interdite sur tout le territoire. « Si la loi n’est pas encore abrogée, c’est qu’elle est toujours en vigueur», selon une source auprès du ministère de l’Environnement et du développement durable.
En raison de la célébration de la journée mondiale sans sacs plastiques, ce lundi 3 juillet, la sanction pour la commercialisation et la fabrication de ces sachets sont à nouveau communiquées. Toute société qui est dans la fabrication de ses sachets s’expose à une suspension de ses activités, voire la fermeture temporaire ou définitive de l’établissement. Les sachets plastiques nuisent à la santé jusqu’à entrainer la mort.
C’est la principale raison de cette décision. Selon le Décret n° 2017-010 du 03 Janvier 2017, les sacs et sachets en plastique sont classés dangereux. De par leur nature et leur quantité, ils constituent des menaces d’une part pour la santé humaine en possédant les propriétés suivantes : toxique, asphyxiant, oxydant, infectieux, tératogène, cancérigène et d’autre part pour l’environnement vu ses impacts sur les dispositifs publics d’assainissement, les cours d’eau, le sol, le littoral et la mer ainsi que sur la biodiversité et les écosystèmes.
Ils sont assujettis à des exigences spéciales de gestion et d’élimination afin de supprimer ou de réduire le risque qu’ils comportent pour les générations futures.
Les alternatives
« Les sachets en plastique dispersés de nos jours sont tous sous surveillance et suivent les normes indiquées dans cette loi», selon l’explication. Par contre, l’utilisation de ces sacs reste encore des besoins pour les Malgache, expliquant ce besoin de surveillance en tout temps. Madagascar n’a pas de plan d’action général pour la non-utilisation de ces sacs en plastique mais des associations ou des simples citoyens prennent le relais pour réduire ces sacs.
« Je collecte des sachets en papier et je fais moi-même le recyclage. Je vois que cela aide beaucoup dans la réduction des ordures », explique Tiana Ratsarasata de l’Association Greener Madagascar. À part des ateliers de recyclage, cette association entre dans la sensibilisation des citoyens pour les convaincre de stopper l’utilisation des sacs en plastique. « Les programmes scolaires doivent aussi inclure un module sur l’environnement afin de conduire les jeunes dans cette idéologie de vivre sans sacs plastiques », suggère encore Greener. Cette association n’est pas la seule à œuvrer dans l’environnement à Madagascar.
Il existe des partenariats public privé proposant des alternatives plus durables comme d’opter pour des sacs en tissu (coton, lin, denim…), en fibres naturelles (raphia, bananier, aloès…), en jute, en papier, ou tout simplement en plastique biodégradable.
lexpress de madagascar