L’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a annoncé lors d’une session extraordinaire samedi en Guinée-Bissau la levée de la suspension du Mali de ses organes et institutions.
Cette décision prise en janvier 2022 visait à sanctionner l’intention des militaires de se maintenir au pouvoir pendant 5 ans.
La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest avait au même moment imposé une batterie de mesures économiques et diplomatiques à l’encontre du Mali.
Mais la CEDEAO a également levé les sanctions commerciales et financières qu’elle avait imposé au pays en juillet 2022, tout en validant le nouveau calendrier proposé par les militaires au pouvoir d’une période de transition allant jusqu’à mars 2024.
Le Mali a en outre été suspendu des organes décisionnels de la Cédéao après la prise de pouvoir par des militaires en 2020.
Le chef de la junte malienne, Assimi Goita, a pris le pouvoir en août 2020, puis a mis en place un gouvernement intérimaire dirigé par des civils.
En mai 2021, il a déposé ces dirigeants civils lors d’un second coup d’État, prêtant ensuite serment en tant que président par intérim.
En juin, les Maliens ont majoritairement approuvé le projet de nouvelle Constitution, étape importante sur le chemin censé aboutir en mars 2024 à un retour des civils à la tête du pays
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