Investir 1% du PIB mondial est nécessaire pour préserver l’environnement

Tripler les investissements actuels consacrés aux solutions est indispensable pour lutter contre le changement climatique et préserver la biodiversité d’ici 2030, estime une nouvelle étude réalisée par le Forum économique mondial.

Investir dans la nature pour assurer le développement économique

Cette étude estime qu’il faudra investir au total 8.100 milliards de dollars au cours des trois prochaines décennies pour gérer efficacement les conséquences de la crise climatique, préserver la biodiversité ou encore stopper la dégradation des sols.

D’après les estimations de ces experts, ces investissements représenteraient 536 milliards de dollars par an d’ici 2050.

« La perte de biodiversité coûte déjà à l’économie mondiale 10% de sa production chaque année. Si nous ne finançons pas suffisamment les solutions fondées sur la nature, nous aurons un impact sur les capacités des pays à progresser dans d’autres domaines vitaux tels que l’éducation, la santé et l’emploi. Si nous ne sauvons pas la nature maintenant, nous ne serons pas en mesure de parvenir à un développement durable« , alerte Inger Andersen, directrice exécutive du programme des Nations unies pour l’environnement.

« Le rapport est un signal d’alarme pour les gouvernements, les institutions financières et les entreprises, qui doivent investir dans la nature, notamment dans la reforestation, l’agriculture régénérative et la restauration de nos océans« , ajoute-t-elle.

25 dollars par an par citoyen pour sauver les forêts

Parmi les exemples de fonds dédiés à financer des solutions pour la nature, l’étude mentionne les sommes investies dans la gestion, la conservation et la restauration des forêts, qui nécessiteraient à elles seules 203 milliards de dollars de dépenses annuelles totales dans le monde (soit un peu plus de 25 dollars par an pour chaque citoyen en 2021).

« Si les investissements dans les solutions fondées sur la nature ne peuvent se substituer à une décarbonisation profonde de tous les secteurs de l’économie, ils peuvent contribuer au rythme et à l’ampleur nécessaires de l’atténuation du changement climatique et de l’adaptation à celui-ci« , conclut le rapport.

Source: rtbf.be

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