La police russe a arrêté Igor Guirkine, connu sous le pseudonyme d’Igor Strelkov, un influent blogueur critique du commandement militaire russe et ancien chef séparatiste dans l’est de l’Ukraine. Selon la Maison Blanche, l’Ukraine utilise depuis la semaine dernière les bombes à sous-munitions livrées par les États-Unis. Suivez, heure par heure, les derniers développements de la guerre en Ukraine.
13 h 35 : l’influent blogueur nationaliste et ex-chef séparatiste Igor Guirkine arrêté
La police russe a arrêté Igor Guirkine, connu sous le pseudonyme d’Igor Strelkov, un influent blogueur très critique du commandement militaire russe et ancien chef séparatiste dans l’est de l’Ukraine, a indiqué à l’AFP son avocat.
« Il a été interpellé par les forces de l’ordre » dans la matinée, a affirmé Alexandre Molokhov, précisant qu’il était « probablement » accusé d’extrémisme. Depuis le début de l’offensive russe en Ukraine, Igor Guirkine publiait régulièrement des messages critiques visant l’état-major russe sur son compte Telegram, suivi par plus de 875 000 abonnés.
13 h 28 : Erdogan espère encore convaincre Poutine de relance l’accord céréalier
Le président turc Recep Tayyip Erdogan a dit vouloir convaincre son homologue russe Vladimir Poutine de relancer l’accord sur l’exportation des céréales ukrainiennes via la mer Noire, arrivé à expiration lundi soir.
« Je pense que nous parviendrons à assurer la poursuite (du corridor humanitaire) en parlant en détail avec M. Poutine », a déclaré Recep Tayyip Erdogan à des journalistes turcs lors de son vol de retour d’une tournée régionale, selon des propos rapportés par l’agence de presse officielle Anadolu.
Le chef de l’État turc, qui appelle les « pays occidentaux à donner suite aux attentes de M. Poutine », a indiqué qu’il s’entretiendrait par téléphone à ce sujet avec le président russe, qui s’est opposé à la prolongation de l’accord signé en juillet 2022 à Istanbul avec l’Ukraine sous l’égide de la Turquie et des Nations unies.
13 h 25 : la banque centrale russe relève son taux directeur à 8,5 %, une première depuis septembre 2022
La banque centrale de Russie (BCR) a annoncé un relèvement de son taux directeur d’un point à 8,5 %, une première depuis septembre 2022, dans un contexte d’affaiblissement du rouble qui fait craindre une accélération de l’inflation dans le pays.
« Les tendances de la demande intérieure et la dépréciation du rouble depuis le début de 2023 amplifient considérablement le risque inflationniste », a souligné la BCR dans un communiqué.
Malgré cela, la banque centrale maintient son objectif de ramener l’inflation à 4 % en 2024, alors qu’elle devrait atteindre, selon ses prévisions, entre 5 % et 6,5 % fin 2023.
Selon les observateurs, l’affaiblissement du rouble s’explique notamment par un prix du pétrole qui reste relativement faible, malgré les décisions de l’Opep+ visant à limiter la production mondiale.
La Russie a été visée par une vague sans précédent de sanctions internationales après le déclenchement de son offensive en Ukraine. Signe que ces sanctions pèsent sur l’économie nationale, le produit intérieur brut de la Russie s’est contracté de 1,9 % au premier trimestre, selon Rosstat, et le déficit national pourrait atteindre entre 3 % et 4 % en fin d’année, d’après des experts, soit un niveau plus élevé que les 2 % espérés.
13 h 10 : les armes occidentales « n’aident pas » l’Ukraine sur le front, selon Poutine
Le président russe Vladimir Poutine a estimé que les livraisons d’armes occidentales n’avaient pas aidé Kiev à avancer sur le front lors de sa contre-offensive, jugeant que celle-ci n’avait pour le moment eu « aucun résultat ».
« Les ressources colossales qui ont été +injectées+ dans le régime de Kiev n’aident pas, et les livraisons d’armes occidentales, de chars, d’artillerie et de missiles non plus », a-t-il affirmé durant une réunion du Conseil de sécurité diffusée à la télévision.
Vladimir Poutine a également prévenu qu’une agression contre la Biélorussie équivaudrait à une agression contre la Russie et que Moscou y répondrait « par tous les moyens » possibles.
10 h 34 : Zelensky révoque son ambassadeur au Royaume-Uni qui l’avait critiqué
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a révoqué son ambassadeur au Royaume-Uni, Vadim Pristaïko, personnage-clé des relations entre Kiev et Londres, selon un décret publié sur le site de la présidence ukrainienne.
Ce décret ne donne pas les raisons de cette décision, mais l’ambassadeur s’était montré critique récemment envers le président ukrainien, regrettant ses « sarcasmes » visant le ministre britannique de la Défense, Ben Wallace, qui avait réclamé plus de gratitude pour l’aide militaire apportée par les alliés de Kiev.
9 h : Koupiansk dans le collimateur de l’armée russe
Dans la région de Kharkiv, l’armée russe est passée à l’attaque. L’Ukraine affirme que dans cette zone, Moscou a concentré un nombre important de soldats et d’équipements militaires et que ses troupes avancent vers la ville de Koupiansk, reconquise par l’armée ukrainienne lors de sa contre-offensive il y a un peu moins d’un an. Sur place, le reportage du correspondant de France 24, Gulliver Cragg.
6 h 49 : des missiles antinavires tirés pendant un « exercice » militaire russe en mer Noire
Un « exercice » militaire a été conduit par les forces russes dans le nord-ouest de la mer Noire, a annoncé Moscou, indiquant que des missiles antinavires ont été tirés pour abattre une cible en mer.
Selon le ministère russe de la Défense, des navires de la flotte russe de la mer Noire ont tiré des missiles de croisière antinavires « sur un bateau cible dans la zone d’entraînement au combat de la partie nord-ouest de la mer Noire », étendue d’eau où Moscou considère depuis jeudi les navires se rendant vers l’Ukraine comme de « potentiels bateaux militaires ».
5 h 21 : Kiev utilise les armes à sous-munitions livrées par Washington, selon la Maison Blanche
Kiev a commencé à utiliser les armes à sous-munitions controversées livrées par les États-Unis, a indiqué la Maison Blanche, au moment où l’Ukraine cherche à donner de l’élan à sa contre-offensive contre les forces russes.
À la question de savoir si les armes à sous-munitions de Washington étaient à présent déployées et utilisées par Kiev, John Kirby, un porte-parole de la Maison Blanche, a répondu : « Oui. » Selon Kirby, le déploiement de ces armes sur le front a eu lieu « à peu près au cours de la semaine dernière ».
Les forces ukrainiennes « les utilisent de manière appropriée. Elles les utilisent efficacement et elles ont réellement un impact sur les formations défensives russes et les manœuvres défensives » de Moscou, a déclaré le porte-parole aux journalistes.
Les armes à sous-munitions peuvent disperser jusqu’à plusieurs centaines de petites charges explosives, capables de rester non explosées dans le sol et créant un risque pour les civils après la fin d’un conflit.
Elles sont interdites par de nombreux pays, notamment européens, signataires d’une convention signée à Oslo en 2008 et à laquelle ni la Russie, ni les États-Unis, ni l’Ukraine ne sont parties.
L’Union européenne a annoncé la prolongation de six mois des sanctions à l’encontre de la Russie en raison de l’agression militaire contre l’Ukraine.
Vingt ans de prison ont été requis contre l’opposant russe emprisonné Alexeï Navalny, jugé depuis un mois à huis clos dans un nouveau procès pour « extrémisme », illustrant le climat de répression en Russie en plein conflit en Ukraine.
Reuters