Ce dimanche 23 juillet, l’équipe de France féminine fait son entrée dans la Coupe du monde en affrontant, à 12h, la Jamaïque. La capitaine des Bleues, Wendie Renard, s’était confiée en juin 2022 à nos confrères de L’Équipe au sujet d’une tragédie qui a marqué à jamais son enfance et sa vie.
Alors qu’en août 1998, la France fêtait son immense triomphe à la Coupe du monde de football, Wendie Renard, elle, vivait l’un des moments les plus difficiles de sa vie. En effet, âgée de seulement de huit ans à l’époque, la footballeuse perdait alors brutalement son papa : « Même s’il y a des moments où c’est dur, je n’ai jamais pleuré », avait confié la sportive native de Martinique. Son père, qu’elle décrit comme quelqu’un qui avait « le cœur sur la main », est décédé des suites de plusieurs cancers.
Près de 25 ans après le drame qui a bouleversé sa vie, la capitaine des Bleues avait alors avoué ressentir souvent la présence de son papa au quotidien : « Physiquement, j’aurais aimé le voir mais il est là, il écoute, il protège sa fille, ses enfants. J’avais une relation forte avec lui. » Un ressenti sur lequel elle s’était déjà confiée lors d’une interview accordée à nos confrères de Public, à la fin de l’année 2019 : « Mon père continue de me guider. D’où il est, il me protège. »
« Avoir deux cancers quand tu n’as jamais fumé […] c’est surprenant »
« C’est lors d’une conférence qu’il a respiré un truc qui lui a brûlé les poumons. Il n’a pas consulté, pensant que ça allait passer. Avoir deux cancers quand tu n’as jamais fumé, ni bu, c’est surprenant », avait-elle alors expliqué, toujours dans les colonnes de Public. Une femme forte et courageuse au parcours professionnel et personnel incroyable qui avait dédié, le 7 juin 2019, lors du match d’ouverture de la Coupe du monde contre la Corée du Sud (4-0), son doublé à son papa. Fera-t-elle de même cette année ? Réponse d’ici quelques minutes.
GALA
