A bientôt 38 ans, Sandra Ratesson en a vu défiler des émissions de télévision, des animateurs et des candidats de télé-réalité. Membre de la génération Club Dorothée, elle a vu l’apparition mais aussi l’extinction de nombreux programmes. La scène du rapprochement physique entre Loana et Jean-Edouard dans la piscine de Loft Story, elle l’a vu en direct grâce à un abonnement ADSL d’époque.
Cela fait plus de 15 jours que le jeune Emile a mystérieusement disparu et les enquêteurs ont décidé de changer de ton. Interrogatoires renforcés, nouvelles fouilles… ils ne veulent passer à côté de rien : cheveu, cil ou goutte de sang.
Voilà plus de deux semaines que le jeune Emile (2 ans) a disparu de chez ses grands-parents au Haut-Vernet. Après d’importantes fouilles, la vingtaine d’enquêteurs de la section de recherches de Marseille met tout en oeuvre pour recouper toutes les informations dans l’espoir de comprendre ce qu’il s’est passé.
Comme le révèle BFM, le ton des interrogatoires a changé. Depuis l’ouverture d’une information judiciaire, il est à présent plus ferme et des habitants du Haut-Vernet ont de nouveau dû faire face à ces professionnels de l’interrogatoire. Par exemple, un couple a de nouveau été interrogé, trois heures pour le mari et deux heures pour la femme. L’homme est un de ceux qui a vu en dernier le petit Emile jouer dans le hameau et il était absent, avec sa femme, au moment de la disparition. Ce qui a interrogé.
Et puis, alors que 97 hectares ont été fouillés de fond en comble, tout comme les maisons et les voitures des habitants, de nouveau, des véhicules ont été inspectés la semaine dernière. « Récemment, c’est un adjoint qui est venu récupérer sa voiture, inspectée de fond en comble par des techniciens de la police scientifique. Un cheveu, un cil, une goutte de sang, ces blouses blanches au visage souvent dissimulé recherchent le moindre indice qui pourrait orienter les enquêteurs », écrivent nos confrères.
Côté judiciaire, pour le moment, « la qualification de l’enquête reste la ‘recherche des causes de la disparition’, ce qui ne permet pas encore à la famille du petit garçon de se constituer partie civile. Elle peut néanmoins le faire par ‘incident’, comme le prévoit le code de procédure pénale », explique un magistrat. « Elle pourrait le faire directement si une infraction venait à être relevée et dans ce cas, l’enquête serait requalifiée », a-t-il poursuivi.
Un profil a été écarté
Un jeune connu pour rouler vite avec son tracteur dans le Haut-Vernet était un coupable idéal selon des habitants. Mais les policiers ont écarté cette piste et ont prouvé que le jeune homme n’était pas présent au moment de la disparition. C’est ainsi que se passent les choses à présent au hameau. Il faut tout reprendre à zéro, tout prouver, expliquer, continuer de fouiller pour tenter d’expliquer. Un travail compliqué qui va prendre beaucoup de temps.
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