Poutine accueille ses partenaires africains à Saint-Pétersbourg

Le sommet Russie-Afrique s’ouvre jeudi à Saint-Pétersbourg, sur fond d’inquiétudes des pays du continent après l’abandon par Moscou d’un accord qui permettait l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes. Suivez les derniers événements de la guerre en Ukraine, heure par heure.

Vladimir Poutine accueille ses partenaires africains à Saint-Pétersbourg pour un sommet Russie-Afrique, sur fond d’inquiétudes des pays du continent après l’abandon par Moscou d’un accord qui permettait l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.

Isolé sur la scène internationale depuis le lancement de son offensive militaire en Ukraine en 2022, le maître du Kremlin peut toujours compter sur le soutien, ou la neutralité, de nombreux pays africains.

« Nous avons l’intention de développer davantage (la coopération) » avec les pays africains, a assuré Vladimir Poutine dans une lettre d’accueil envoyée aux participants et publiée mercredi sur le site du Kremlin.

À Saint-Pétersbourg, des délégations de 49 pays africains – dont 17 chefs d’État – sont attendues, en particulier le président sud-africain Cyril Ramaphosa, malgré « la pression sans précédent » mise, selon le Kremlin, par les Occidentaux pour dissuader les Africains d’y assister.

4 h 00 : Washington appelle les dirigeants africains à confronter Poutine sur la crise céréalière
Le secrétaire d’État américain Antony Blinken a exhorté jeudi les dirigeants africains participant à un sommet avec le président russe Vladimir Poutine à exiger des réponses sur la crise céréalière qui a plongé les pays les plus pauvres dans la crise.

S’exprimant à la veille d’une rencontre Russie-Afrique à Saint-Pétersbourg, ville natale de Poutine, Blinken a insisté sur le fait que les dirigeants africains savaient que l’augmentation du coût des denrées alimentaires et les pénuries de céréales et d’engrais étaient la conséquence directe de la guerre menée par Poutine en Ukraine.

Des délégations de 49 pays africains dont 17 chefs d’État sont attendus, au sommet du palais Konstantinovsky, en particulier le président sud-africain Cyril Ramaphosa.

« Ils savent exactement qui est responsable de la situation actuelle », a déclaré Antony Blinken à propos des dirigeants, dont certains ont offert un soutien tacite à Moscou ou ont refusé de dénoncer l’invasion russe de l’Ukraine. « Je m’attends à ce que la Russie entende clairement ce message de la part de ses partenaires africains », a-t-il déclaré lors d’une visite en Nouvelle-Zélande.

L’essentiel du 26 juillet
L’armée russe a affirmé mercredi avoir repoussé une attaque ukrainienne d’ampleur, impliquant plusieurs centaines de soldats près d’Orikhiv, dans le Sud de l’Ukraine, l’un des secteurs où Kiev mène depuis début juin une lente contre-offensive. Selon le ministère russe de la Défense, les forces ukrainiennes ont mené des « opérations offensives intenses » dans la matinée de mercredi près d’Orikhiv.

Il a évoqué dans son briefing quotidien une « attaque massive par les forces de trois bataillons renforcés de chars », soit une opération d’une rare ampleur dans la phase actuelle des combats, qui a impliqué plusieurs centaines de soldats.

La Corée du Nord a déroulé le tapis rouge pour le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, accueilli dans une « atmosphère de bienvenue chaleureuse », ont annoncé les médias d’État. Des délégations de Moscou et de Pékin doivent assister jeudi aux commémorations du 70e anniversaire de l’armistice de la guerre de Corée du 27 juillet 1953, les premières visites étrangères officielles connues depuis la pandémie.

france24

You may like