La troposphère, c’est la couche de notre atmosphère la plus basse. Celle qui touche notre sol et s’étend tout de même jusqu’à quelque dix kilomètres d’altitude. Un peu plus à l’équateur. Un peu moins aux pôles. Et des chercheurs du Lawrence Livermore National Laboratory (LLNL, États-Unis) nous apprennent aujourd’hui que les mesures satellite de la température de cette troposphère ont peut-être sous-estimé le réchauffement climatique au cours des quarante années écoulées.
Rappelons que la relation entre la température et l’humidité dans l’air est régie par des équations de la physique. Or les chercheurs du LLNL ont découvert qu’un certain nombre de mesures de température et d’humidité injectées dans les modèles climatiques donnaient des résultats manquant de cohérence. Leur conclusion : les mesures satellite ont soit sous-estimé la température de la troposphère, soit sous-estimé son humidité.
Des ensembles de données à corriger
Leur analyse montre plus exactement que plusieurs ensembles de données d’observation, notamment celles avec les plus petites valeurs de réchauffement, sont en contradiction avec d’autres variables complémentaires mesurées indépendamment. Des variables ayant une relation physique les unes avec les autres. Ainsi, les mesures qui révèlent le moins de réchauffement pourraient bien s’avérer les moins fiables.
Selon les chercheurs, comparer ainsi des mesures complémentaires pour tester la fiabilité des observations peut aider à juger de la crédibilité de différents ensembles de données. Et à suivre le réchauffement avec plus de précision. Un travail approfondi devra aussi être mené pour comprendre comment les satellites peuvent ainsi se tromper. Que ce soit finalement concernant la valeur de l’humidité ou celle des températures.
Source: newsyahoo.com
1 Commentaire