Consommation : Pourquoi le prix des produits alimentaires reste très salé

ARGENT Une récente étude confirme la forte inflation des produits alimentaires en raison notamment du déclenchement de la guerre en Ukraine

Entre l’instabilité internationale, la mise à mal du « grenier de l’Europe » et l’opportunisme que cela a créé pour certains, le déclenchement de la guerre en Ukraine a fortement affecté les marchés agricoles mondiaux, en particulier ceux des céréales et des oléagineux.

C’est le constat du récent rapport annuel de l’Observatoire de la formation des prix et des marges des produits alimentaires (OFPM) qui explique ainsi que l’augmentation des prix de l’alimentation (+7,3 %) a été plus forte que l’inflation générale des prix (+5,2 %) en 2022.

En effet, le tarif d’un article alimentaire comprend la valeur de la matière première agricole, celle ajoutée par les entreprises de transformation et enfin celle ajoutée par la chaîne de distribution. Or, en moyenne, le prix du blé tendre a grimpé de 41 % l’an dernier, contre 34 % pour le blé dur.

Pour autant, l’impact au niveau des consommateurs reste maîtrisé puisque le tarif d’une baguette par exemple, réalisée à partir de blé tendre, a seulement augmenté de 4,4 %.

Comme le précise l’OFPM, « en cas de choc sur les prix des produits agricoles, les prix des produits alimentaires au consommateur restent relativement stables […] La marge brute de la distribution peut toutefois diminuer rapidement également pour maintenir le prix au consommateur de produits emblématiques ».

Il n’empêche, certains aliments ont tout de même subi de fortes hausses tarifaires à l’instar des pâtes (+26 %), de la viande bovine (+13 %), du beurre (+12 %) ou de la volaille (+10 %).

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