Un général nigérien, Abdourahamane Tiani, est apparu à la télévision d’État en tant que nouveau dirigeant du pays à la suite d’un coup d’État militaire qui a suscité la condamnation internationale.
Tiani est apparu sur Télé Sahel avec une banderole l’identifiant comme « président du conseil national pour la sauvegarde de la patrie ».
La junte militaire qui a pris le pouvoir au Niger la semaine dernière, a confirmé que le gouvernement renversé avait autorisé la France à mener des frappes contre le palais présidentiel dans le mais de libérer le président Mohamed Bazoum.
Cette annonce est venue du colonel de l’armée Amadou Abdramane, l’un des meneurs du coup d’État, qui s’est diffusé à la nation à la télévision d’État, lundi matin 31 juillet.
Selon Abdramane, l’approbation a été reconnue par le ministre des Affaires étrangères du Niger, Hassoumi Massoudou, qui agissait en tant que Premier ministre à l’époque.
La France, l’ancien dirigeant colonial du Niger, a exprimé sa désapprobation du coup d’État, plaidant pour la réintégration du président Bazoum. La France et les États-Unis ont des bases militaires au Niger et donnent chaque année des millions de dollars à la nation ouest-africaine.
Cependant, la nation européenne n’a publiquement indiqué aucune intention d’intervenir militairement dans le conflit en cours.
En réponse au coup d’État, la junte a émis un avertissement sévère contre toute tentative étrangère de sauver Bazoum. Selon les chefs militaires, une telle intervention pourrait déboucher sur une situation tumultueuse, caractérisée par l’effusion de sang et le chaos.
À un moment où la nation est aux prises avec un changement de pouvoir soudain, la possibilité d’une intervention étrangère pourrait exacerber la situation déjà tendue. La mise en garde de la junte contre les tentatives de sauvetage étrangères souligne sa détermination à garder le contrôle et à résister aux influences extérieures.
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