Moscou a été de nouveau attaqué par un drone ukrainien ce dimanche 6 août. L’armée ukrainienne affirme avoir abattu la nuit dernière 30 des 40 missiles de croisières et la totalité des drones envoyés par la Russie. Par ailleurs, les deux belligérants s’accusent de nouveau mutuellement de cibler des installations civiles,
Le maire de Moscou, Sergueï Sobianine, a annoncé ce 6 août qu’un drone visant la capitale russe avait été abattu par les forces de défense aériennes, après plusieurs attaques similaires. Les Ukrainiens, eux aussi, annoncent avoir repoussé des attaques aériennes russes.
Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky a annoncé samedi soir 5 août qu’une bombe russe avait touché un centre de transfusion sanguine, faisant des morts et des blessés. Ce centre se trouve à Koupiansk, une ville de la région de Kharkiv, dans l’est du pays. Volodymyr Zelensky qualifie l’attaque de « nouveau crime de guerre » et les Russes « de bêtes qui détruisent tout ce qui permet de vivre ».
Utilisation des bombes à sous-munitions
Les Russes, de leur côté, accusent l’armée ukrainienne d’avoir ciblé et touché la nuit dernière, celle du dimanche 6 août, l’université de Donetsk par des bombes à sous-munitions. Selon le maire de la ville, désigné par la Russie, un bâtiment est en feu. Aucune de ces informations n’est vérifiable de façon indépendante.
L’utilisation des bombes à sous-munitions est interdite depuis l’adoption, en 2008, d’un traité international. Mais ni la Russie, ni l’Ukraine n’ont signé cette convention. À l’instar des États-Unis qui ont annoncé la livraison de plus de 3,5 millions de bombes à sous-munitions à Kiev. L’objectif est de permettre à l’armée ukrainienne de riposter aux attaques russes perpétrées avec ces mêmes armes décriées.
tf1info