Disparition d’Émile : le maire prend un nouvel arrêté pour fermer l’accès au Haut-Vernet

La disparition du petit garçon de deux ans continue d’attiser la curiosité de badauds, qui viennent «importuner» les habitants du hameau.

Une décision pour «assurer la paix et la tranquillité» de ses administrés. Ce jeudi matin, le maire du Vernet, François Balique, a pris un nouvel arrêté pour limiter l’accès au hameau du Haut-Vernet (Alpes-de-Haute-Provence), lieu de la disparition du petit Emile il y a un mois, indique-t-il au Figaro, confirmant des informations de BFMTV.

Des habitants «importunés»
Cet arrêté vise toute personne qui ne posséderait pas de résidence principale ou secondaire dans le Haut-Vernet, et ce, jusqu’au 31 août. «Des habitants ont été importunés par des personnes qui n’ont rien à faire ici», s’énerve l’édile, contacté par nos soins. Ses administrés sont ainsi interpellés, dérangés par des inconnus, journalistes ou autre. «Et ce ne sont pas pour les besoins de l’enquête», insiste-t-il.

Originaire des Bouches-du-Rhône, Emile, 2 ans, venait de commencer ses vacances d’été chez ses grands-parents maternels quand il s’est volatilisé. Après sa disparition, les 30 maisons du Haut-Vernet ont été fouillées, tous les habitants interrogés et tous les véhicules inspectés. 97 hectares de champs, de bois ou de terrains escarpés ont été «minutieusement» scrutés, avait précisé le procureur de Digne-les-Bains Rémy Avon, évoquant «une des plus importantes opérations de ratissage judiciaire jamais conduite».

Aucune piste exclue
Mais toutes ces opérations, les deux premiers jours sous forme de battues citoyennes avec l’aide de centaines de volontaires, puis par des gendarmes de la section de recherche de Marseille ou de la brigade de recherche de Digne, n’ont pas permis de retrouver la trace de l’enfant. Ouverte en flagrance au lendemain de sa disparition, pour recherche des causes de disparition inquiétante, l’enquête a depuis été confiée à deux juges d’instruction d’Aix-en-Provence. «Toutes les pistes restent envisagées, aucune n’étant ni exclue ni privilégiée», avait assuré Rémy Avon lors de l’ouverture de l’information judiciaire, le 18 juillet.

lefigaro

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