Face au chômage qui touche des jeunes sur le continent, les formations qualifiantes aideraient à augmenter les changes d’accès à l’emploi.
Aussi, le Fonds international de développement agricole des Nations unies (FIDA) collabore-t-il avec des gouvernements en Afrique dans le financement des centres qui offrent aux jeunes des compétences nécessaires pour des emplois durables.
Les apprenants ont ici l’avantage d’être en contact avec des entreprises et sociétés privées.
Neuf centres sont opérationnels sur le continent. Lionel Patrick Ateba, participant au Youth Hub au Cameroun.
« Non seulement nous formons des jeunes au quotidien, mais nous formons également des étudiants qui quittent l’école pour entrer à l’université ». « Savoir que l’on peut sortir de l’école et avoir directement un emploi où l’on peut acquérir de l’expérience au fil du temps, c’est quelque chose de merveilleux.’’, explique-t-il.
Ces jeunes femmes d’Abeokuta, au Nigeria, sont occupées à cultiver des légumes dans des polytunnels. Elles se disent chanceuses dans un pays où le taux de chômage des jeunes avoisine les 13 % au Nigeria.
« Lorsque j’ai appris ce qu’était l’agriculture sans sol, je me suis dit que non, c’était vraiment différent de ce que je connaissais, de ce que j’avais appris à l’école et de ce que l’on m’avait enseigné. C’est donc cette façon unique de cultiver qui m’a incité à poursuivre dans cette voie. », raconte Tomilayo Hamzat, participante au Carrefour des jeunes, Nigeria.
La transition verte pourrait créer 8,4 millions d’emplois pour les jeunes d’ici 2030, selon un rapport de l’Organisation internationale du travail (OIT). C’est dire l’intérêt des pôles agro-industriels pour jeunes.
« L’objectif des pôles est donc de remédier aux inadéquations et aux écarts entre l’offre de compétences des jeunes et la demande des marchés du travail. Il s’agit également de renforcer la capacité des jeunes entrepreneurs à créer ou à développer une entreprise existante.’’, a déclaré Rahul Antao, spécialiste technique de la jeunesse, Fonds international de développement agricole (FIDA).
Les centres ont déjà formé et trouvé des emplois pour plus de 9 000 jeunes ruraux dans plus de 2000 entreprises à travers l’Afrique.
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