L’objectif est de capturer des centaines de milliers de tonnes de ce gaz qui contribue au dérèglement climatique. C’est le plus gros investissement jamais annoncé dans des projets de ce type. Mais cette technologie a aussi ses détracteurs.
L’un des sites sera installé en Louisiane, l’autre au Texas. Chacun devra aspirer dans l’atmosphère et stocker un million de tonnes de dioxyde de carbone chaque année. Soit l’équivalent des émissions de CO2 annuelles de 450 000 voitures environ.
Une centaine d’usines de captage de CO2 sont en projet dans le monde, et un peu moins de 30 sites sont déjà opérationnels. Mais les usines existantes sont beaucoup plus petites que celles annoncées par le gouvernement américain ce vendredi.
« Le fait de réduire nos émissions de gaz à effet de serre ne suffira pas à enrayer les conséquences du dérèglement climatique, estime la ministre de l’Énergie américaine Jennifer Granholm. Il faut donc aussi retirer de l’atmosphère une partie du CO2 que nous avons déjà émis », assure-t-elle.
Et effectivement, cela fait partie des méthodes nécessaires pour lutter contre le réchauffement de la planète d’après le groupe international d’experts sur le climat, le Giec. Mais attention, avertissent-ils, le captage de CO2 a aussi ses détracteurs. Certains craignent que cette méthode serve de prétexte pour retarder la transition énergétique, et pour continuer de financer des projets polluants.
RFI
