Une enquête pour homicide volontaire a été ouverte après la découverte, ce dimanche 13 août, du cadavre d’une femme de 39 ans dans son appartement parisien. Pour le moment, personne n’a été interpellé et le mystère reste entier alors que l’autopsie de la victime, qui vivait à deux pas de l’Arc de Triomphe, a conclu à une mort « violente ».
Le corps mutilé d’une femme de 39 ans a été découvert ce dimanche 13 août dans l’appartement qu’elle occupait rue Beaujon à Paris, tout près de l’Arc de Triomphe, un quartier cossu de la capitale.
Selon nos confrères du Parisien, cette femme s’appelait Marie-Astrid et était réceptionniste dans un hôtel de luxe qui se situe non loin de chez elle. Les experts ont spécifié qu’elle présentait de multiples blessures notamment au visage ainsi que des traces de lésions de défense au niveau des bras, orientant l’enquête vers la piste criminelle, alors qu’un suicide avait été en partie évoqué dans un premier temps.
Les parents étaient sans nouvelles depuis cinq jours
Dimanche, vers 18 heures, les parents de la victime avaient alerté la police après avoir découvert un grand désordre dans l’appartement de leur fille dont ils n’avaient plus de nouvelles depuis presque cinq jours. D’après le quotidien, une équipe de police s’est alors rendue sur place pour faire le tour de l’appartement de Marie-Astrid pendant que ses parents sont restés à l’extérieur. Dans un premier temps, les policiers ont remarqué une couverture ensanglantée sur le canapé éventré, avant de découvrir le cadavre de la jeune femme dans la cabine de douche, recouvert d’une couverture tachée de sang.
Toujours selon le Parisien, les traces provoquées par le potentiel crime auraient été grossièrement nettoyées dans l’appartement de la victime. Ce lundi 14 août, le parking souterrain et l’appartement étaient encore fouillés par les techniciens de l’identité judiciaire, alors que le voisinage a aussi été questionné pour essayer d’en apprendre un peu plus sur la victime.
Une plainte pour violences conjugales déposée l’année dernière
Il y a un an, Marie-Astrid aurait déposé une plainte pour violences conjugales, rapporte ainsi le journal. Elle vivait alors avec un homme qui l’aurait giflé à plusieurs reprises dans un contexte d’alcoolisation mutuelle. La jeune femme et cet homme auraient fini par se séparer et elle se serait mise récemment en couple avec un nouveau compagnon, si bien que les enquêteurs n’ont encore établi aucun lien entre le contexte conjugal et le meurtre.
Le mystère reste donc entier. Une seule chose est certaine à l’heure actuelle : selon l’autopsie qui a été pratiquée lundi 14 août à l’Institut médico-légal de Paris, la mort de la victime a été « violente ».
ladepeche