CYCLISME: L’EX-MÉDECIN DE SKY SUSPENDU QUATRE ANS POUR DOPAGE

Britain's Geraint Thomas of Team Sky and winner of this year's Tour de France signs an autograph prior to the start of the first stage of the Tour of Germany cycling race on August 23, 2018 in Koblenz, western Germany. (Photo by Thomas Frey / dpa / AFP) / Germany OUT CYCLING-GER

Richard Freeman, ancien médecin de Sky et de l’équipe britannique de cyclisme, est suspendu jusqu’en décembre 2024 pour violation des règles antidopage.

Il est accusé d’avoir commandé de la testostérone à des fins de dopage en 2011. Richard Freeman, l’ancien médecin de Sky et de l’équipe britannique de cyclisme, a été frappé d’une suspension de quatre ans, a annoncé mardi l’agence antidopage britannique.

Il avait été suspendu provisoirement en décembre 2020. Son interdiction de toute activité professionnelle en lien avec le sport s’étirera jusqu’en décembre 2024.

Le Dr Freeman faisait l’objet de deux accusations de la part de l’agence britannique antidopage (UKAD): l’une pour possession de testostérone, substance interdite dans le cyclisme, et l’autre pour falsification ou tentative de falsification d’un élément du contrôle antidopage. L’enquête a été lancée en 2016, après des informations reçues sur une possible violation des règles lors de l’édition 2011 du Critérium du Dauphiné en France.

Des problèmes d’érection pour justifier une commande
Richard Freeman a reconnu 18 des 22 chefs d’accusation retenus contre lui. Mais il a nié le chef d’accusation central concernant l’objet d’une commande de Testogel, un traitement hormonal utilisé pour traiter les symptômes liés à une carence en testostérone. Il avait affirmé à l’époque que la testostérone avait été commandée pour traiter les problèmes d’érection de l’ancien directeur de la performance Shane Sutton, ce que celui-ci a nié.

L’affaire a jeté une ombre sur l’équipe nationale cycliste britannique, devenue une force dominante aux Jeux olympiques, et sur l’ancienne équipe Sky, lauréate du Tour de France à plusieurs reprises dans les années 2010.

La décision rendue mardi « confirme que Richard Freeman a violé les règles de l’antidopage britannique », a expliqué la directrice générale de l’UKAD, Jane Rumble. « Les règles sont mises en place pour être sûr que tout le monde contribue à ce que le sport reste propre et que tous les sportifs soient sur un pied d’égalité ».

JA avec AFP

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