En France, le débat sur l’immatriculation des trottinettes électriques revient régulièrement sur le tapis. En Italie, la question a été tranchée : à partir du mois d’octobre, ces véhicules devront être immatriculés ! Et ce n’est pas la seule mesure de sécurité votée par les Italiens…
L’Italie a récemment apporté d’importantes modifications à son code de la route pour les trottinettes électriques. Les nouvelles régulations introduisent plusieurs mesures obligatoires. Ces changements reflètent une tendance croissante en Europe vers une réglementation plus stricte de ces véhicules.
Question de sécurité
Ces nouveautés réglementaires au code de la route, votées cet été, vont être mises en place à partir du mois d’octobre. Désormais, les trottinettes électriques seront soumises à des règles strictes, telles que l’obligation d’une assurance de responsabilité civile et l’interdiction de rouler sur les trottoirs, sur des routes limitées à plus de 50 km/h et à contre-sens. Une des mesures notables est l’introduction de la plaque d’immatriculation, ce qui faciliter l’identification par les autorités en cas d’accident. Cette mesure existe déjà en Allemagne et pour les trottinettes en libre-service à Paris. L’Italie rejoint donc ces territoires dans cette régulation.
Et ce n’est pas tout. L’avertisseur sonore, le système de freinage aux deux roues, et l’éclairage deviennent également obligatoires — c’est le cas aussi en France. Et en Italie, les clignotants devront désormais être installés d’office sur toutes les trottinettes électriques. La France va se mettre au diapason de cette mesure dans les prochains mois car cela répond à un besoin de sécurité, « notamment dans les situations où le signalement aux autres conducteurs est essentiel comme lors des freinages ou de changements de direction » précise le ministère chargé des Transports.
Le port du casque devient également obligatoire en Italie pour tous les conducteurs de trottinettes électriques, et non plus seulement pour les mineurs. Cette mesure a été rejetée à plusieurs reprises en France, où elle reste facultative. La sécurité est un enjeu majeur pour ces véhicules, ils affichent un taux d’accident aussi élevé qu’à moto et des traumas graves tout aussi fréquents. Un tiers des accidents graves à Paris sont liés à l’alcool ou la prise de stupéfiants, désormais totalement bannis dans la nouvelle réglementation italienne.
Les changements apportés par l’Italie à son Code de la Route pour les trottinettes électriques mettent en évidence la nécessité de réguler ces véhicules, devenus omniprésents dans les grandes villes. Ces mesures peuvent servir de modèle à d’autres pays européens qui cherchent à équilibrer la sécurité et la promotion de modes de transport plus propres. Mais certains craignent que des régulations trop strictes, telles que le port du casque obligatoire, puissent freiner l’adoption des trottinettes électriques.
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