Les chefs d’état-major des pays de la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest se réunissent au Ghana jeudi pour discuter des modalités d’une éventuelle intervention armée au Niger, bien que la voie diplomatique reste privilégiée pour rétablir le président Bazoum dans ses fonctions. Suivez heure par heure la situation au Niger.
14 h 09 : Berlin veut des « sanctions » de l’UE contre les auteurs du coup d’État
Berlin souhaite des « sanctions » de l’UE contre les auteurs du coup d’État au Niger, a affirmé le ministère allemand des Affaires étrangères sur X (anciennement Twitter).
« Après la suspension de la coopération en matière de développement et de sécurité, nous voulons mettre en place dans l’UE des sanctions contre les putschistes », écrit la diplomatie allemande, dans un tweet.
13 h 59 : début de la réunion des chefs d’état-major ouest-africains sur une possible intervention au Niger
Les chefs d’état-major des armées ouest-africaines ont commencé leur réunion à Accra, au Ghana, pour discuter d’une éventuelle intervention militaire après le coup d’État au Niger, a constaté l’AFP.
« L’objectif de notre réunion n’est pas simplement de réagir aux évènements mais de dessiner de manière proactive un chemin qui mène à la paix et soutient la stabilité », a déclaré le chef d’état-major du Nigeria, le général Christopher Gwabin Musa, lors de cette rencontre entre responsables militaires des pays de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cédéao).
🇳🇪 Les chefs d'état major de @ecowas_cedeao se réunissent ce jeudi pour discuter d'une potentielle intervention militaire au #Niger.
Mais l'option diplomatique reste privilégiée ⤵️ pic.twitter.com/vipx8eAKzj
— FRANCE 24 Français (@France24_fr) August 17, 2023
10 h 01 : la suspension de vols d’Air France vers le Sahel prolongée
Air France a prolongé « jusqu’au 31 août inclus » la suspension de ses vols de et vers le Mali et le Burkina Faso, les vols à destination du Niger restant eux stoppés « jusqu’à nouvel ordre », a-t-on appris auprès de la compagnie.
La compagnie française, principale compagnie aérienne entre l’Europe et l’Afrique, avait suspendu le 7 août ses vols à destination de Bamako (7 vols par semaine), Ouagadougou (5 vols par semaine) et Niamey (4 vols par semaine) après la fermeture de l’espace aérien du Niger voisin, théâtre d’un coup d’État le 26 juillet.
Le 11 août, Air France avait déjà prolongé jusqu’à vendredi ces liaisons « à la suite du coup d’Etat au Niger et en raison de la situation géopolitique dans la région du Sahel ».
7 h 32 : aucun acteur « ne veut laisser le champ libre à la seule option militaire »
Quelle sera l’attitude de la Cédéao, dont les chefs d’État-major doivent se réunir jeudi à Accra ? Il s’agit de faire les « derniers réglages en vue d’une éventuelle intervention militaire ciblée au Niger » répond Serge Daniel, le correspondant de France 24 dans la région, citant une source proche de la réunion.
Sur plan politique toutefois, personne ne veut laisser le champ libre à la seule option militaire. Une éventuelle intervention de la Cédéao au Niger n’est pas la seule affaire de l’Afrique de l’Ouest mais une question internationale, explique-t-il.
5 h 08 : réunion militaire ouest-africaine sur une éventuelle intervention armée
Les chefs d’état-major des armées ouest-africaines doivent se réunir au Ghana jeudi 17 août pour discuter des modalités d’une éventuelle intervention armée au Niger, où 17 soldats au moins ont été tués mardi dans une attaque de groupes terroristes présumés.
Cette réunion militaire ouest-africaine cruciale doit se tenir jusqu’à vendredi à Accra au Ghana, où seront évoqués les détails de l’intervention militaire envisagée dans le but de réinstaller dans ses fonctions le président Mohamed Bazoum renversé par le coup d’État du 26 juillet.
Si l’option d’une opération armée reste sur la table, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) semble encore privilégier la voie du dialogue et de la diplomatie avec le régime militaire au pouvoir à Niamey.
L’essentiel de la journée du 16 août
Les discussions entre l’Union africaine et la Cédéao, réunies à Addis-Abeba le 14 août à l’occasion du Conseil Paix et Sécurité (CPS), semblent dans l’impasse. Aucun communiqué n’a été publié à l’issue de la rencontre, signe des difficultés à définir une feuille de route commune.
Reuters