Les structures de gouvernance mondiale reflètent le monde d’hier, c’est ce qu’a admis lors du sommet des BRICS jeudi à Johannesburg, le chef des Nations unies, Antonio Guterres.
« Nous entrons dans un monde multipolaire. Mais l’histoire a montré, à maintes reprises, que la multipolarité sans institutions multilatérales fortes n’est pas une garantie de stabilité. Elle pourrait même devenir un catalyseur du chaos. Il est donc urgent de rétablir la confiance et de revigorer le multilatéralisme « a t-il dit à la clôture du sommet en Afrique du Sud.
Pour le Secrétaire général des Nations Unies, les institutions multilatérales doivent être réformées afin de refléter le pouvoir et les réalités économiques d’aujourd’hui : il faut avoir le courage de faire des compromis pour le bien commun. Il faut des institutions internationales efficaces, ancrées dans les réalités du XXIe siècle, fondées sur la charte des Nations unies et le droit international ajoute-t-il.
Antonio Guterres, a appelé également à une réforme de la structure financière mondiale, qui est dépassée, dysfonctionnelle et injuste. Selon lui, elle a échoué dans sa fonction fondamentale de filet de sécurité mondial.
Le sommet des BRICS est le premier à se tenir en présentiel depuis 2019. Les nations BRICS comprennent désormais 11 membres, dont le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud.
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