L’Association pour la Promotion des Arts Plastiques (Apap) organise la 5ème édition des Rencontres Internationales de Peinture de Ouagadougou (Ripo), du 20 au 27 novembre 2023. Cette biennale, placée sous le thème « Trait d’union et liaisons » , est une invitation à « l’introspection » et entend réunir des artistes de 16 pays d’Afrique et d’ailleurs dans la capitale du Faso.
Réunir toute la nation burkinabè, mais aussi les pays étrangers invités, pour communiquer autour d’un message de paix et de stabilité à travers les arts et la culture. C’est l’objectif que s’est fixé l’Association pour la promotion des arts plastiques (Apap), qui organise la 5ème édition des Rencontres internationales de la peinture (Ripo), du 20 au 27 novembre 2023 à Ouagadougou.
Placée sous le thème « Trait d’union et liaisons », cette biennale est une invitation à une « introspection sur ce qui nous lie à travers l’histoire des peuples de l’espace ouest-africain, soulignant la place des femmes au cœur de cet espace culturel et artistique ». proposition», indique l’association, dans un document transmis au journal Le Quotidien.
Pour cette nouvelle édition, qui met l’art au cœur de la construction de l’unité nationale et de la paix, l’Apap précise que « les femmes occupent une place très importante ». Promotrice du projet « Ripo », l’association estime également que cette rencontre des arts visuels doit être un pilier fondamental de la renaissance africaine. Un air de renaissance pour 2023 !
« Dans le contexte actuel de tensions civiles et militaires, de luttes et de résistance aux forces du chaos, les peuples africains ont besoin de convoquer cette histoire », dira l’association, estimant que ce sera aussi l’occasion d’en découvrir le sens et la symbolique. du patrimoine culturel militaire, le Musée des Armées, des Douanes et de la Nation Burkinabè « pour un élan de valeurs citoyennes ».
Présidente de l’Apap, et également directrice générale du Ripo, Suzanne Songa Ouédraogo rappelle que cette édition du Ripo arrive à un moment où l’association se souvient encore des préparatifs de la dernière édition post-Covid, en 2021. Des années plus tard, presque le même défi se présente elle-même pour nous tous qui avons choisi d’organiser et de viabiliser le milieu des arts visuels au Burkina Faso, d’en faire une pratique professionnelle sérieuse comme toutes les autres », dit-elle.
Aliou Ndiaye, commissaire de l’exposition
C’est une nouvelle fois le critique d’art et commissaire d’exposition sénégalais, Aliou Ndiaye, qui assure la direction artistique de ces rencontres. Il souligne que chaque édition du Ripos est un défi passionnant. Directeur artistique de Ripo 2021, il s’agit, selon Aliou Ndiaye, pour cette biennale des arts visuels, d’apporter une pierre de plus à un édifice en train de se construire.
« Le Burkina dispose d’une belle liste de femmes et d’hommes reconnus dans les espaces d’art contemporain en Afrique, mais c’est à travers la structuration d’un événement international que certaines signatures gagneront en titres, en notoriété et en performances de réalisations et ventes d’œuvres d’art. C’est un écosystème à construire », explique M. Ndiaye, nommé par l’Apap comme directeur artistique de Ripo 2023 pour conduire un nouveau projet curatorial.
A l’issue de cette 5ème édition, informe l’Apap, 3000 visiteurs parmi lesquels peintres, installateurs, photographes, sculpteurs, vidéastes, designers et performers sont attendus, dans un cycle de cinq jours de visites de l’exposition internationale, du marché des galeries et ” Expositions « Off » dans la capitale du Faso. Fondée en février 2000 à Ouagadougou, l’Apap a pour objectif de promouvoir les arts visuels et d’inciter les jeunes garçons et filles à s’intéresser à la peinture et aux métiers liés aux arts visuels.
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