Alors que le mois de septembre approche à grands pas, l’Agence Nationale de la Météorologie (ANAMET) a levé le voile sur les prévisions de la petite saison des pluies dans le sud du Togo lors d’une conférence de presse tenue au siège de l’agence. Les résultats révèlent un tableau qui, bien que familier, soulève des risques d’inondations.
La saison des pluies, qui devrait s’étendre de la première quinzaine de septembre à la seconde moitié de novembre, est attendue avec une pluviométrie globalement excédentaire, mais se maintenant dans les normes habituelles. La majeure partie de la région sud connaîtra un début de saison précoce à normal, tandis que les régions des Plateaux et Maritime devraient voir la saison se prolonger jusqu’à une fin tardive, tout en respectant une tendance normale.
Un motif récurrent de séquences sèches et de pauses pluviométriques plus longues en début et en fin de saison est également anticipé, se répercutant sur l’ensemble de la zone géographique. Cette période de répit entre les précipitations pourrait poser des défis pour l’agriculture et la gestion des ressources en eau, demandant une planification et une anticipation minutieuses.
Sur le front hydrologique, les bassins fluviaux du Togo devraient faire face à des écoulements excédentaires, augmentant le risque de débordements. Dr. Latifou Issaou, le directeur général de l’ANAMET, a souligné la nécessité pour les populations riveraines de rester vigilantes et de prendre des mesures préventives pour faire face aux risques potentiels.
Pour répondre à ces défis, l’ANAMET encourage vivement l’adoption de pratiques agricoles adaptées à la saison, en privilégiant les cultures à cycles courts. Le semis précoce est recommandé dès les premières pluies utiles, garantissant ainsi des récoltes satisfaisantes et minimisant les pertes potentielles dues aux conditions climatiques variables.
Enfin, la gestion rationnelle des ressources en eau s’avère cruciale pour prévenir les pénuries, assurer les besoins des barrages hydro-électriques et soutenir les aménagements hydro-agricoles. Dr. Latifou Issaou a également exhorté les résidents des zones inondables à éviter toute occupation anarchique, particulièrement dans les zones urbaines et les bassins fluviaux.
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