Facebook, Instagram : Meta supprime 9000 comptes liés à un réseau de propagande chinois

Suite à une opération de grande envergure, Meta a identifié et supprimé plusieurs milliers de comptes Facebook et Instagram liés à un réseau chinois de propagande. Il diffusait ses messages dans de nombreux pays du monde.

Quoi de mieux pour diffuser ses idées que les réseaux sociaux ? Ils sont nombreux, utilisés par des milliards de personnes à travers le monde, faciles d’utilisation… Ces constats ne sont bien sûr pas passés inaperçus chez les groupes plus organisés. Comprendre : ceux pour qui “diffusion des idées” rime avec “propagande”. C’est pourquoi les grands noms comme Meta ou Google doivent régulièrement s’assurer que le phénomène ne prenne pas trop d’ampleur.

Meta vient justement d’annoncer avoir mis fin à un réseau de propagande chinois très étendu. L’entreprise a commencé à enquêter dès 2019, et le résultat est là : 9000 comptes, pages et groupes supprimés sur Facebook et Instagram. Au total, ils étaient suivis par près de 560 000 personnes. “Ce réseau est né en Chine et ciblait de nombreuses régions du monde, notamment Taïwan, les États-Unis, l’Australie, le Royaume-Uni, le Japon et globalement l’audience parlant chinois”, précise Meta.

UN RÉSEAU DE PROPAGANDE CHINOIS OPÉRAIT 9000 COMPTES SUR FACEBOOK ET INSTAGRAM, META LES FERME

Facebook et Instagram ne sont pas les seuls touchés. Le réseau a des ramifications sur plus de 50 plates-formes ou forum, dont YouTubeTikTokRedditMediumPinterestX (Twitter)… Meta a pu identifier de nombreuses activités en provenance d’un local partagé en Chine, des bureaux sûrement, avec des pics le matin et l’après-midi, et des pauses correspondant aux heures de repas à Pékin. Un vrai travail organisé.

La plupart des commentaires et posts étaient des textes positifs sur la Chine et critiques envers la politique de l’Occident. Une des grandes campagnes lancées par le réseau chinois visait à faire croire que la Covid-19 était originaire des États-Unis, fausse étude scientifique à la clé. Heureusement, en dépit des “efforts” et de la large audience, la propagande “a toujours eu du mal à aller au-delà de sa propre (fausse) chambre d’écho”.

Ce n’est pas la première fois qu’une opération anti-propagande est menée sur les réseaux sociaux. On se rappelle que l’an dernier, deux médias russes ont été bannis des plate-formes.

 The Guardian

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