Selon une nouvelle étude, garder un poids stable après 60 ans augmente ses chances d’être centenaire

Les femmes ayant maintenu un poids stable après 60 ans seraient plus susceptibles d’avoir une “longévité exceptionnelle”, c’est-à-dire d’atteindre les âges de 90, 95 voire 100 ans.

Pour atteindre 90, 95 voire 100 ans, mieux vaudrait maintenir un poids stable à partir de la soixantaine. C’est du moins ce qui ressort d’une étude scientifique parue le 29 août dans le Journal of Gerontology : Medical Sciences (Source 1).

L’étude a été menée auprès de 54 437 femmes inscrites à la Women’s Health Initiative, une étude prospective portant sur les causes des maladies chroniques chez les femmes ménopausées. Tout au long de la période de suivi, 30 647 femmes, soit 56 % des participantes, ont survécu jusqu’à l’âge de 90 ans ou au-delà.

En recoupant les données, les chercheurs de l’Université de Californie à San Diego ont constaté que les femmes ayant maintenu un poids stable passé 60 ans étaient 1,2 à 2 fois plus susceptibles d’atteindre ce qu’ils appellent une longévité exceptionnelle (90 ans et plus) que celles ayant subi une perte de poids de 5 % ou plus, que celle-ci soit volontaire ou subie. Cependant, une prise de poids de 5 % ou plus n’a pas eu un tel effet négatif sur la longévité comparé au fait de garder un poids stable.

“Si les femmes qui prennent de l’âge se retrouvent à perdre du poids alors qu’elles n’essaient pas de maigrir, cela pourrait être un signe avant-coureur de mauvaise santé et un indicateur d’une diminution de la longévité”, a ainsi commenté Aladdin H. Shadyab, premier auteur de l’étude, dans un communiqué (Source 2).

L’étude précise que perdre du poids intentionnellement serait toutefois moins délétère que d’en perdre sans le vouloir. Dans certains cas, notamment d’obésité ou de surpoids, une perte de poids volontaire et modérée, sur avis médical, pourrait être bénéfique.

santemagazine

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