Lula da Silva est revenu sur sa déclaration concernant le fait que Vladimir Poutine pourrait poser le pied au Brésil l’année prochaine pour la prochaine édition du G20 sans être arrêté.
La cour pénale internationale de la Haye a émis un mandat d’arrêt à l’encontre du président russe concernant son implication dans l’enlèvement de milliers d’enfants ukrainiens par ses hommes.
Cependant, le Brésil est signataire du statut de Rome, c’est-a-dire qu’elle reconnaît la juridiction et doit donc respecter ses décisions.
Les commentaires du président brésilien vont à l’opposé de ceux de Mauro Vieira, le ministre des Affaires étrangères, qui a indiqué que le président russe sera interpellé s’il atterrit sur le sol brésilien.
Lula avait déclaré aux journalistes : « Si Poutine décide de se rendre au Brésil, c’est la justice qui décidera s’il doit être arrêté, et non le gouvernement ou le congrès. Je ne savais même pas que ce tribunal existait. »
Depuis le début du conflit, le Brésil n’a pas choisi de camp et préfère se positionner comme intermédiaire.
Il a déclaré : « Je pense que tout le monde commence à réaliser que l’humanité est fatiguée de cette guerre, que les gens sont fatigués. »
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