C’est l’objet de la visite de la secrétaire générale du Commonwealth, Patricia Scotland, au cours de sa mission d’enquête de trois jours au Gabon, suite au coup d’État militaire du 30 août dernier. Selon la charte du Commonwealth, « les Etats membres doivent respecter l’État de droit et les principes de la démocratie à tout moment ».
A cet effet, le Gabon a deux ans pour se conformer sous risque d’être suspendu du Commonwealth. Car la Déclaration d’Harare du Commonwealth indique que les membres doivent avoir un régime civil. En visite au Gabon, Patricia Scotland a tour à tour rencontré le président de la transition, le général Brice Oligui Nguema, des membres de la société civile, des partis politiques, des hauts-commissaires du Commonwealth et des diplomates pour comprendre leur évaluation de la situation politique actuelle dans le pays.
Elle a également rencontré le président déchu Ali Bongo à sa résidence de Libreville le 7 septembre dernier. Selon la secrétaire du Commonwealth, « Il est important d’écouter tout le monde pour avoir une évaluation équilibrée de la situation avant de préparer mon rapport qui sera partagé avec les pays membres du Commonwealth », a déclaré Patricia Scotland KC. Rappelons que le Gabon a rejoint le Commonwealth en juin 2022, sous l’impulsion de l’ancien président Ali Bongo Ondimba.
Cette organisation intergouvernementale, composée de 54 pays membres ayant l’anglais comme langue de partage, n’a pas condamné le coup d’État dans le pays, mais a plutôt dénoncé « une prise de pouvoir illégale » au Gabon.
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