Le mangaka Buichi Terasawa, père de « Cobra », est mort

Le Japonais Buichi Terasawa, mangaka rendu célèbre par son œuvre de science-fiction « Cobra », est mort vendredi à l’âge de 68 ans, a annoncé lundi son studio. Les livres mettant en scène son aventurier de l’espace au « psychogun » se sont écoulés à quelque 50 millions d’exemplaires dans le monde.

Son œuvre de science-fiction « Cobra » avait marqué les téléspectateurs français bercés par les séries animées japonaises dans les années 1980. Le mangaka japonais Buichi Terasawa, connu notamment pour avoir été un pionnier de la création de mangas sur ordinateur, est mort à 68 ans d’un infarctus du myocarde, a annoncé, lundi 11 septembre, son studio.

« Malgré trois opérations pour des tumeurs au cerveau, Buichi Terasawa avait survécu avec la même vitalité que Cobra lui-même, mais cette fois, il a dû être pris par surprise », a écrit sur le réseau social X (ex-Twitter) sa compagnie, Terasawa Production, précisant que son décès était survenu vendredi.

Né en 1955 sur l’île septentrionale de Hokkaido, Buichi Terasawa s’était d’abord essayé au manga shojo, destiné aux filles et adolescentes, avant de se rendre à Tokyo en 1976 pour étudier auprès d’Osamu Tezuka, considéré comme le père du manga moderne.

Un héros qui ressemble à Jean-Paul Belmondo
C’est à partir de 1978 que son œuvre la plus connue commence à paraître dans l’hebdomadaire Shonen Jump : « Cobra », mettant en scène un aventurier de l’espace dont le bras gauche dissimule un fusil, le « psychogun ».

Passionné de cinéma, Buichi Terasawa donne à son héros écumant la galaxie les traits de l’acteur français Jean-Paul Belmondo, qu’il a découvert dans le film « À bout de souffle » (1959), et dont il admire le côté gouailleur et désinvolte.

Ce manga se vendra dans le monde à quelque 50 millions d’exemplaires, selon le site spécialisé Mangazenkan, et sera adapté en dessin animé (diffusé notamment en France à partir de 1985) et en film d’animation.

Au début des années 1980, le mangaka commence à créer des œuvres sur ordinateur : il publiera notamment « The Black Knight BAT » (1985), puis, en 1992, « Takeru », considéré comme le premier manga au monde entièrement réalisé sur ordinateur.

AFP

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