Un Britannique a nagé 500 km dans un fleuve de New York pour alerter sur la pollution des eaux

Un nageur d’endurance britannique et « parrain de l’ONU pour les océans » a bouclé mercredi à New York 500 km de nage dans le fleuve Hudson pour sensibiliser sur la pollution des eaux, quelques jours avant l’Assemblée générale des Nations unies.

« Il y a 50 ans, c’était l’un des cours d’eau les plus pollués de la planète », a lancé Lewis Pugh, un athlète de 53 ans, en arrivant à Battery Park, sur la pointe sud de Manhattan où se rencontrent l’Hudson River, l’East River et l’océan Atlantique.

« Nous devons avoir des fleuves propres et sains », a dit le patron de la fondation qui porte son nom en se félicitant que l’Hudson ait été dépollué depuis les années 1970. Cela lui a permis d’y nager depuis sa source, dans les monts Aridonracks, jusqu’à son embouchure dans la baie de la ville de New York: 500 km de descente sans assistance durant 32 jours, avec évidemment des pauses pour manger et dormir la nuit.

Lewis Pugh, un Britannique de 53 ans, boucle le 13 septembre 2023 à New York une descente à la nage du fleuve Hudson sur 500 km afin de sensibiliser sur la pollution des eaux. (AFP - Ed JONES)Lewis Pugh, un Britannique de 53 ans, boucle le 13 septembre 2023 à New York une descente à la nage du fleuve Hudson sur 500 km afin de sensibiliser sur la pollution des eaux

Son exploit, espère le quinquagénaire, en « inspirera » d’autres pour sensibiliser à la dépollution des fleuves et des rivières.

D’autres militants écologistes — et sportifs accomplis — « pourront se dire +si on l’a fait pour l’Hudson, on peut le faire pour notre cours d’eau et le sauver », a expliqué à la presse Lewis Pugh. Il a raconté qu’avant sa dépollution le fleuve mythique de New York changeait quotidiennement de couleur en fonction de qui y était déversé par les industries.

Le Britannique, qui a aussi la nationalité sud-africaine, a déjà nagé dans des eaux de l’Antarctique, du pôle Nord et de la mer Rouge pour alerter l’opinion publique mondiale sur la nécessité de préserver les fleuves, rivières, mers et océans de la planète.

L’exploit de Lewis Pugh s’est terminé avant le début la semaine prochaine de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU durant laquelle sera ouvert aux signatures des Etats membres le traité international pour protéger la haute mer. Cet accord « historique » a été adopté en juin dernier.

M. Pugh, grâce à son « engagement et sa passion pour les océans (…) a été nommé en 2013 parrain des Nations unies pour les océans », vante son site internet.

afp

You may like